Les plans de sauvetage de la Troïka au secours… des banques

mardi 27 janvier 2015, par Fréderic Lemaire

Deux études menées par Attac Autriche révèlent que la majorité des fonds débloqués par les institutions européennes et le FMI pour renflouer les économies grecque et irlandaise a bénéficié au secteur financier.

Depuis le premier « plan de sauvetage » de la Grèce en mai 2010, plusieurs pays de la zone euro – l’Irlande (2010), le Portugal (2011), l’Espagne (2012) et Chypre (2013) – ont été contraints de passer sous les fourches caudines de la Banque centrale européenne (BCE), du Fonds monétaire international (FMI) et de la Commission européenne – la « Troïka », en charge de superviser ces « aides ».

A chaque fois, la « potion amère » est la même : l’aide prend la forme de prêts de plusieurs dizaines de milliards d’euros, pour lesquels les pays contributeurs se portent garantie via le Mécanisme européen de stabilité (MES). Cette aide est conditionnée à des « réformes structurelles », censées permettre aux « patients » de retrouver un équilibre des finances publiques et la compétitivité : privatisations, coupes budgétaires, remises en cause du droit du travail.


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