samedi 17 septembre 2022, par
Alors que ce projet industriel ne répond à aucun besoin local, ni pour l’emploi (aucune demande locale), ni pour l’agriculture (matières premières importées hors de la région), ni pour l’alimentation locale (production entièrement destinée à l’exportation), son impact environnemental et social s’annonce catastrophique. Quel intérêt peuvent bien trouver les élus à ce projet ?
Il est bien difficile de répondre à cette question, si ce n’est que le patron du groupe Le Duff est un proche du président de Région... car ce projet industriel va à l’encontre de tous les engagements de la métropole pour le maintien de territoires ruraux autour de Rennes, à l’encontre des engagements des élus locaux et de la Région pour le climat (Plan Climat Air-Energie), à l’encontre des engagements du gouvernement pour réduire la consommation d’énergie :
artificialisation de 21 ha de bocage et zones humides régulateurs du climat en bordure de forêt de Rennes dont 17 ha totalement imperméabilisés
augmentation vertigineuse du trafic routier et des émissions de gaz à effet de serre (160 camions et 900 véhicules légers/jour) et maritime pour l’exportation des produits
consommation de 200 000 m3 d’eau potable dont une partie rejetée sous forme d’eaux usées polluées sur un rayon de 10 km en tête de bassin versant
forte consommation d’énergie (électricité et gaz) pour la production de froid et le stockage surgelé
impacts lumineux, bruit, odeurs à proximité des habitations etc etc...
Bien sûr il y a l’argument répété à l’envie qui semble encore trouver quelques adeptes : la création d’emplois ! Mais personne localement n’est candidat pour travailler à la chaine en 2x8 pendant 8h d’affilés dans le bruit et la lumière artificielle pour une production inutile. Alors ou est-il prévu d’aller chercher les futurs salarié.es précaires, au delà des jobs d’étudiants sans le sous ?
Un projet aberrant !
Participez à la 2ème marche organisée sur le site samedi 24 septembre