Montoir de Bretagne, l’usine YARA nuit à l’environnement !

, par Alain

L’usine Yara située à Montoir de Bretagne est une bombe à retardement !
Exigeons sa fermeture administrative [1]
jusqu’à la réalisation des travaux de sécurité et de mise aux normes

  • Mardi 26 septembre 2023 à 20h - Saint Nazaire, AGORA : réunion publique : "Pollutions et risques industriels sur notre territoire - Quels effets sur notre santé et notre environnement ?"
  • Vendredi 6 octobre 2023 à 20h - Saint Naezaire cinéma Jacques Tati : projection du film "les algues vertes" suivi d’un débat en présence de Pierre-Yves Bulteau, journaliste de SPLANN
  • Samedi 14 octobre 2023 à 11h - Saint Nazaire, place de l’hôtel de ville : rassemblement pour demander la suspension administrative de l’entreprise Yara.

YARA produit 1 200 tonnes de nitrate d’ammonium par jour et peut stocker 112 000 tonnes d’engrais à base de ce produit dangereux, responsable de l’explosion d’AZF à Toulouse en 2001 ou du Port de Beyrouth en 2020. Un accident majeur sur ce site entraînerait des e ?ets irréversibles dans un rayon de 8 kilomètres, impactant 16 communes soit plus 80 000 personnes (source : Plan particulier d’Intervention)

Pourtant l’exploitant n’a toujours pas fait la preuve de la résistance de la salle de contrôle aux surpressions et risques toxiques et ne respecte donc pas les prescriptions en matière de sécurité incendie.

Yara pollue impunément depuis des années

En dépassant largement ses autorisations de rejets dans l’eau et l’air alors que l’industriel béné ?cie déjà de seuils plus qu’indulgents. Ainsi en 2022, on observe un dépassement des concentrations en phosphore durant 241 jours (72% des cas) et des concentrations en azote durant 334 jours (100% des cas) pour les eaux industrielles. Pour les eaux pluviales, ces mêmes concentrations sont constamment dépassées. En matière de rejet atmosphérique est le 1er émetteur régional en poussières totales et le 2nd émetteur national en particules de taille inférieure à 10 µg (PM10) (déclaration du sous-préfet).

Inertie de l’industriel, complaisance de l’État

Les mises en demeure de la préfecture depuis 2011, et les astreintes ?nancières ne produisent aucun e ?et. La multinationale Yara qui a réalisé plus de 2,7 milliards de bénéfices en 2022 préfère payer des amendes symboliques plutôt qu’engager des travaux coûteux. Compte-tenu des risques générés pour les salarié·es et pour la population comme pour l’environnement nous réclamons une mesure exemplaire : la suspension administrative de l’installation jusqu’à réalisation des travaux prescrits.

Télécharger la Pétition Yara

Notes

[1la suspension administrative contraint l’entreprise à verser les salaires aux salarié·es qui ne sont donc pas pénalisé·es

AgendaTous les événements