CETA : les 10 contre-vérités proférées par le gouvernement et sa majorité 23 juil. 2019 Par Maxime Combes Blog : Sortons de l’âge des fossiles !

dimanche 4 août 2019

Positionnée en juillet par Emmanuel Macron pour éviter toute contestation, la ratification en catimini du CETA n’est pas passée inaperçue. Les analyses de la société civile portent bien au-delà des cercles initiés et ont donné le ton au débat public. Poussés dans leurs retranchements, l’exécutif et la majorité ont multiplié les approximations, omissions et contre-vérités. Décryptage en 10 points.

Depuis l’inscription du projet de loi portant ratification du CETA au Conseil des ministres du 3 juillet, Emmanuel Macron, son gouvernement et sa majorité « En Marche - Modem » sont conduits à s’employer face aux arguments, analyses et propositions portés par une société civile très largement unie contre cet accord entre l’UE et le Canada : jamais un accord de commerce et d’investissement n’avait réuni un arc de force aussi large contre lui (plus de 70 organisations ont signé une lettre commune). Les quelques 370 000 messages envoyés aux parlementaires et les multiples initiatives pour interpeller les députés dans leurs circonscriptions ont également ébranlé quelques certitudes au sein de la majorité.

Mis à mal dans le débat public, poussé dans leurs retranchements, interpellés comme jamais, l’exécutif et la majorité LREM-MODEM ont tenté de sauver les meubles et de ratifier le CETA, quel qu’en soit le prix. Quitte à multiplier les approximations, omissions et contre-vérités pour obtenir une ratification à la hussarde du CETA.

1. Le CETA, bon pour la croissance et l’économie françaises ?

Le gouvernement, par la voix de son ministre du commerce Jean-Baptiste Lemoyne, ne cesse de vanter un bilan « très positif » des premiers mois de mise en application provisoire du CETA (septembre 2017) avec « une progression des exportations vers le Canada de 6,6 % entre 2017 et 2018 ». Sous-entendu : « c’est bon pour la croissance, bon pour les emplois, circulez, il n’y a rien à voir ». Sans ne jamais préciser que les exportation et excédent commercial envers le Canada n’ont fait que retrouver leurs niveaux de 2015, avant l’entrée en application du CETA (voir graphique).

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