Le référendum d’initiative partagée pour refuser la privatisation d’Aéroport de Paris (ADP) a été lancé le 13 juin par 248 député.es et sénateurs et sénatrices.

vendredi 5 juillet 2019

Voter il suffit de cliquer sur le lien ci-dessous.
https://www.referendum.interieur.gouv.fr/soutien/etape-1

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A la réticence de certains écologistes, il ne s’agit pas de dire si on est pour ou contre le transport aérien. Il s’agit de refuser la privatisation de la plate forme aéroportuaire de la région parisienne avec toutes les conséquences catastrophiques que cela entraînerait.
Lire les arguments dans l’article de Médiapart ci-dessous.

Extrait de l’article de Médiapart :
À l’applaudimètre, le député LR Gilles Carrez est sans conteste celui qui recueille le plus de succès dans cette dénonciation du bradage public, de la « défense de l’intérêt général ». Les propos de l’ancien président de la commission des finances de l’Assemblée nationale sont, il est vrai, les plus implacables.

Comme il le redoutait à l’époque, la privatisation des autoroutes a été un échec cuisant : une perte substantielle de recettes pour les finances publiques (2 milliards d’euros par an), des concessionnaires qui abusent de cette rente, remboursant en moins de dix ans le prix d’achat, l’impuissance de l’État « car les collectivités publiques ne peuvent plus agir face à eux ».

« La privatisation d’ADP, ce serait pire », prévient Gilles Carrez, soulignant que la concession ne durerait pas 22 ou 23 ans comme les autoroutes, mais 70 ans. 70 ans pendant lesquels le concessionnaire ADP aurait tout pouvoir pour décider des créneaux horaires, des dessertes, des compagnies, pour balayer les impératifs environnementaux ou s’asseoir sur l’aménagement du territoire de la région parisienne : la puissance publique se sera départie de tout outil d’intervention.

Dans le même temps, l’État s’apprête à dépenser 35 milliards d’euros (une estimation basse) pour réaliser le Grand Paris express, de nouvelles dessertes vont arriver là où ADP détient des emprises foncières, rappelle-t-il. « Cela représente des plus-values énormes. Et tout cet effort de la collectivité serait laissé au privé. C’est inacceptable », s’emporte Gilles Carrez, rosissant de plaisir sous les applaudissements.

En réponse à un Bruno Le Maire accusant la droite d’avoir perdu tous ses repères, de s’accoquiner avec des « marxistes », Gilles Carrez invoque « l’autisme » du gouvernement, qui n’a jamais voulu répondre aux arguments des parlementaires, jamais voulu relever que la droite et la gauche au Parlement avaient adopté et voté des amendements communs, ce qui constituait déjà un avertissement avant la proposition référendaire. « La majorité est à la botte du gouvernement. On ne peut pas avoir de débats », conclut le député, résumant en quelques mots l’effondrement politique de cette législature.

L’article entier sur Médiapart


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