Diaporama présenté par Isabelle Poncet lors de réunions publiques d’Attac Pays d’Aix et d’Attac Gardanne
Neuf ans après le début de la crise financière qui continue à produire ses effets délétères à travers des politiques d’austérité imposées aux populations, il est temps de revenir sur les engagements pris à l’époque par les banquiers, financiers, politiques et organismes de contrôle. Ces quatre acteurs ayant gravement failli nous promettaient à l’époque la moralisation du système bancaire, la séparation des banques de détail des banques d’investissement, la fin des bonus et des rémunérations exorbitantes, et enfin le financement de l’économie réelle. Nous ne les croyions pas à l’époque et nous avions raison. En lieu et place de moralisation du système bancaire, nous n’avons qu’une longue liste de malversations révélées au grand jour par les faillites des banques qui se succèdent depuis celle de Lehman Brothers le 15 septembre 2008.
Les banques françaises abusent-elles des paradis fiscaux ? Dans un rapport inédit, fondé sur des données officielles, et publié mercredi 16 mars, trois organisations non gouvernementales (le Comité catholique contre la faim et pour le développement-Terre solidaire – CCFD, Oxfam France et le Secours catholique-Caritas France) associées à la Plateforme paradis fiscaux et judiciaires, un réseau anticorruption, livrent ce chiffre choc : à elles cinq, BNP Paribas, la Société générale, BPCE (Banque populaire-Caisse d’épargne), le Crédit agricole et le Crédit mutuel-CIC ont réalisé 5 milliards d’euros de bénéfices dans des pays à basse fiscalité en 2014.
Le 16 novembre dernier, dans son communiqué spécial sur la lutte contre le terrorisme, le G20 a appelé ses membres à « renforcer le combat contre le financement du terrorisme ». Le constat est certes unanimement partagé : on ne peut combattre Daech par la seule action militaire, il faut réussir à couper le groupe terroriste de ses ressources financières. Facile à dire mais moins facile à faire. Car si l’on en croît les études du Gafi et du Congrès américain, ses dirigeants semblent avoir recours essentiellement à un financement local difficilement contrôlable.
*professeur ?à l’université Paris-XIII, membre d’Attac
Le sauvetage du secteur bancaire constitue l’un des enjeux majeurs de la bataille économique et politique qui se joue entre le gouvernement Syriza et les autorités européennes. Car les banques auront un rôle central à jouer dans le redressement de l’économie grecque.
Les classes dominantes grecques et les autorités européennes ont une part de responsabilité écrasante dans la crise actuelle du système bancaire grec. Elles ont joué l’affaiblissement des banques pour obliger le gouvernement Tsipras à capituler. Les premières ont organisé une fuite massive de capitaux, de l’ordre de 100 milliards d’euros, qui a provoqué une grave crise de liquidité bancaire. De son côté, la BCE a aggravé l’asphyxie de banques en restreignant l’accès en urgence des banques à ses refinancements. Enfin, la troika a imposé la fermeture des banques grecques pour forcer le gouvernement Syrisa à capituler en mettant en difficulté le peuple grec.
En plein scandale HSBC et alors que la Banque Centrale Européenne s’attaque violemment au gouvernement grec anti-austérité, cette pièce de théâtre de la compagnie NAJE est plus que jamais d’actualité !
En complément du Livre noir des Banques (Attac/Basta !) paru aux éditions Les Liens qui Libèrent, vous pouvez maintenant la visionner en ligne ou la télécharger
La banque HSBC est revenue sur le devant de la scène. Selon les informations publiées par plusieurs organes de presse le 9 février 2015, 180,6 milliards d’euros seraient passés, à Genève, par les comptes HSBC, entre le 9 novembre 2006 et le 31 mars 2007 (soit en moins de 5 mois !) |1|. Mohamed VI roi du Maroc, des vedettes du monde du spectacle, de multiples sociétés privées, auraient confié à HSBC la mission de dissimuler au fisc et à la justice de leur pays une partie de leurs revenus. Dans l’article ci-dessous, nous revenons sur l’histoire passée et récente d’HSBC, une des principales banques privées à l’échelle mondiale.
"Les inégalités extrêmes ne constituent pas seulement un préjudice moral. Elles sapent la croissance économique et pèsent sur les profits du secteur privé".Winnie Byanyima directrice générale d’Oxfam International
En amont de la réunion annuelle du Forum économique mondial à Davos, Oxfam a calculé que l’an prochain, le patrimoine cumulé des 1 % les plus riches du monde dépassera celui des autres 99 % de la population, à moins de freiner la tendance actuelle à l’augmentation des inégalités.
Quelle est la place et quel est le rôle des banques dans notre société ? Et nous, salariés de la banque, au service de qui et de quoi sommes-nous ?
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Nous sommes salariés de BPCE, un des quatre grands groupes bancaires français avec BNP Paribas, le Crédit Agricole et la Société Générale. Mais savons-nous vraiment ce qu’il y a derrière ce sigle BPCE, connaissons-nous la réalité des grandes banques, comprenons-nous vraiment les enjeux des transactions que celles-ci réalisent ? Savons-nous en définitive à quoi sert notre travail, à quoi nous
contribuons au quotidien ?
Dans une courte présentation, et avec l’aide de quelques chiffres, nous allons mettre en lumière le poids des banques dans l’économie, la nature