Notre prochaine mensuelle du 19 décembre 2013

Nous vous attendons nombreux le Jeudi 19 décembre à 18h30 à la maison des associations, pour la réunion mensuelle du comité local.

Un enjeu démocratique majeur :  L’emprise de la finance et des banques sur le secteur public

Ce thème sera abordé sous l’angle de l’Audit Citoyen de la dette publique, et en particulier celui de la ville de La Ciotat, dont nous ferons le bilan de notre action et de nos propositions, et du Partenariat Public Privé.

Pour assurer leurs missions de services publics l’Etat et les collectivités territoriales se mettent de plus en plus sous la dépendance des banques et des multinationales.
C’est ainsi que les banques proposent aux collectivités territoriales des emprunts parfois toxiques à des taux exorbitants et parfois incontrôlables ; et les PPP (Partenariat Public Privé) se substituent à l’Etat occasionnant une inflation des coûts et créant une dette illégitime.

Les PPP, ou l’art de privatiser les profits et socialiser les pertes.

Que se cache derrière les partenariats publics privés ?

Un partenariat Public/Privé est un contrat par lequel l’État, une collectivité territoriale ou un établissement public chargent une entreprise privée de concevoir, construire, exploiter, entretenir un ouvrage public. L’entreprise privée finance pour partie ce PPP reçoit des subventions publiques et se rémunère ensuite par les loyers payés par l’Etat ou la collectivité territoriale...

Attac dénonce les PPP. Pourquoi ?

L’opacité : Les termes du contrat de partenariat sont excessivement complexes, incompréhensibles de la plupart des élus et des citoyens
le secret : les documents financiers sont couverts par le secret industriel et commercial. Donc il y a impossibilité d’avoir accès aux documents financiers.
la tromperie et l’absence de risques : l’entreprise baisse ses coûts de construction pour maximiser son profit. Des éléments défectueux sont courants (portes, douches, sols, robinets,...). Le changement de ces éléments est à la charge du public et non de l’entreprise. Les modifications nécessaires en cours de réalisation sont aussi à la charge du public. D’où un surcoût important.
Le coût exorbitant : le surcoût d’un PPP est de 30 % par rapport à une procédure classique ;
un contrat toxique : un instrument faussement attractif qui fait prendre tous les risques financiers à la collectivité.
Les PPP montrent que la finance ne se contente plus de gérer et de vendre de la dette. Grâce au PPP, elle en produit. Elle fabrique de l’endettement public de manière vingt fois plus rentable, à son initiative. Le PPP est la martingale de l’endettement.

Pour mieux comprendre les enjeux des PPP, un diaporama sera projeté au cours du débat.