Le collectif d’audit de la dette de la CIOTAT...

Le collectif d’audit de la dette de la CIOTAT (CAC) s’est constitué en 2012.

Il est composé de membres d’ATTAC, de partis politiques et de simples citoyens motivés par les risques de dérapage de nos finances publiques.

Bien sûr l’action de notre CAC trouve son origine dans les mouvements, tant nationaux qu’internationaux, qui luttent au quotidien contre les dérives des gouvernants, des instances internationales (FMI, ..) et des multinationales de la finance et des banques.
Les actions tant au niveau local, régional que national sont consolidées dans une dynamique pérenne, durable, qui vise à encadrer les pouvoirs installés par des mouvements citoyens, démocratiques.
Notre démarche sur la CIOTAT s’intéresse à deux volets essentiels : les finances de la mairie et les relations public/privé du pole de soins hôpital/clinique.

La dette municipale  :
Notre approche sur la CIOTAT a été de partir des documentsexistants puis de s’approcher des élus de toute tendance.
Nous avons exploité le document de la cour régionale des comptes (2010), document essentiel qui faisait le bilan et des préconisations suite à la « banqueroute » de la municipalité dans les années 1990 et antérieures. Puis nous avons pu disposer des budgets primitifs (BP) et supplémentaires (BS).
Ce travail nous a permis de vérifier les tendances et d’examiner les évolutions jusqu’aux décisions ultimes du BP et du BS 2013.

Nous participons aussi aux séances du conseil municipal.
L’essentiel de la dette « toxique » est constituée de 6 emprunts à risque, dont l’évolution des remboursements futurs est indexée sur des valeurs fluctuantes (de la bourse). Nombreuses sont les municipalités qui ne peuvent plus faire face à ces remboursements et se tournent vers la justice pour l’annulation ou la modération de cette dette.
L’interview d’élus municipaux de « la CIOTAT pour tous », de l’opposition nous a montré que d’autres approches de financement et d’investissements étaient possibles.
L’Interview de l’élu de la municipalité actuelle, adjoint en charge des finances nous a éclairé sur la politique actuelle et les tendances prochaines.
Nous leur avons fait part de nos préconisations :
→ à l’instar des autres communes, initialiser une action en justice. → moraliser les rapports avec les banques en ne traitant plus avec celles qui ont installé des agences dans les paradis fiscaux.
Notre collectif organise le 19 décembre à 18:30 maison
des associations une réunion publique sur ce sujet, réunion ouverte à tous.
Venez en débattre avec nous.

Roger Dellac