Lettre de juin 2003 (n°35)

lundi 9 juin 2003, par Webmestre

Contre la régression sociale, mobilisation générale !, Un G8 pour rien, Forum Social Local du Pays de Rennes, Cinem’Attac, AG Statutaire / Bilan / pouvoir, Agenda

Contre la régression sociale, mobilisation générale !

Depuis 5 ans, les forces de la mondialisation libérale, entraînées par la
Banque mondiale, font tout pour implanter les fonds de pension qui ont
pourtant ruiné des millions de salariés et de retraités américains et
britanniques (affaire ENRON, l’écroulement des Bourses). Attac participe aux
luttes sociales qui se développent dans le secteur public et privé pour la
défense des retraites et contre la privatisation rampante dans l’Education
nationale qui vient d’être.

Les conditions de la retraite et la réussite des enfants et adolescents à
l’école forment le ciment de notre société.

Attac agit en complément à l’action des syndicats sans "marcher sur leurs
plates-bandes. Son rôle est d’insister sur les liens entre les différents
éléments de la politique gouvernementale et les politiques libérales de
mondialisation. Sur la question des retraites par exemple, le rôle de la
Banque mondiale et de la Commission européenne qui ont pour projet la
destruction de la solidarité permise par les régimes de retraite par
répartition est particulièrement net.

Raffarin : du thatchérisme à la française

Après une période d’hésitation, le gouvernement Raffarin vient d’opérer un
tournant libéral radical. Qu’il s’agisse du plan de destruction des
retraites, de la soi-disant "décentralisation" et particulièrement celle de
l’Education nationale, de la volonté de réduire le nombre des
fonctionnaires, de l’autorisation qui vient d’être accordée à l’entrée des
Hedge Funds en France, de la perspective de la baisse des impôts (pour les
riches), des aménagements ou même de la possibilité de supprimer l’impôt de
solidarité sur la fortune, du projet de loi sur la sécurité financière qui
facilitera en réalité la spéculation et les paradis fiscaux, des prévisions
de casse de l’assurance-maladie, de la fin annoncée de la C.M.U., du R.M.A.
pour remplacer le RMI, de la préparation de l’opinion publique à la levée du
moratoire européen sur les importations d’Organismes génétiquement modifiés,
du plan d’austérité qui vient d’être décidé, de la libéralisation et de la
privatisation des services publics, des "assouplissements" opérés à la
législation pour faciliter les licenciements..

Cette politique idéologique et dogmatique correspond totalement aux
exigences du Medef alors que rien, dans la situation économique et sociale
française, ne justifie la destruction du système de protection sociale et la
poursuite acharnée de la libéralisation et de la privatisation dans de
nombreux domaines. C’est même exactement l’inverse qui est nécessaire pour
mettre fin aux drames sociaux que constituent le chômage, la précarité et la
pauvreté, qui frappent des millions de nos concitoyens.
Au-delà des luttes visant à rejeter telle ou telle "réforme", il est
nécessaire de construire une exigence populaire majoritaire de rejet du
libéralisme mondialisé lui-même.

Le principal motif des luttes en cours est celui des retraites, mais, selon
les secteurs, on voit l’émergence de revendications supplémentaires, comme
celles des enseignants contre le démantèlement et la privatisation rampante
de l’école. C’est une lutte concrète contre l’AGCS. Au même moment, en
Autriche ou en Israël par exemple, des millions de salariés font grève
contre la réforme des retraites.

La pensée libérale mondialisée réduit le développement de la société à sa
seule dimension économique :
- il faudrait épargner et orienter cette épargne vers les entreprises sous
forme d’actions ;
- les entreprises disposeraient ainsi de fonds propres leur permettant
d’investir ;
- ces investissements stimuleraient la compétitivité, l’emploi et la
croissance économique.

L’expérience de ces 30 dernières années démontre que cette "pensée", non
seulement n’a donné aucun des résultats attendus, mais qu’elle a produit en
réalité l’inverse.

Dans un pays comme la France qui est au 2e ou 3e rang mondial
pour la
collecte d’épargne, toute augmentation de cette dernière est néfaste à
l’emploi et à un développement économique soutenable :
- l’augmentation de l’épargne signifie la baisse de la consommation alors
que celle-ci est la condition d’une croissance économique soutenable ;
- l’épargne des entreprises est utilisée principalement à des placements
financiers et non à des investissements utiles ;
- la politique d’encouragement à l’épargne menée depuis vingt ans (à coup de
subventions fiscales colossales) n’a pas stimulé l’investissement et
l’emploi, tout au contraire.
C’est au nom de ce raisonnement que les politiques libérales de
mondialisation veulent :
- réduire autant qu’il est possible les masses financières du système de
protection sociale (retraite et santé principalement), car elles sont
considérées comme improductives et même nuisibles à la croissance économique
dont rêvent les fanatiques du marché puisqu’elles ne vont pas sur les
marchés financiers (achat d’actions) ;
- abaisser les impôts, particulièrement ceux des catégories aisées, dans
l’espoir que le pouvoir d’achat ainsi dégagé sera utilisé à épargner ;
- marchandiser tout ce qui peut l’être (AGCS) afin que les entreprises qui
produisent ces marchandises soient financées par actions cotées en Bourse et
non par le budget de l’Etat ;
- mettre en concurrence les collectivités locales (sous couvert de
"décentralisation") afin qu’elles deviennent "compétitives" et "attractives"
en organisant le dumping fiscal qui leur permettra d’attirer des entreprises
et, pour ces dernières, de réduire leurs coûts, rendant ainsi prometteur
l’achat de leurs actions ;
- organiser les paradis fiscaux car ils permettent d’utiliser les masses
financières détournées de leurs obligations fiscales au rachat de nouvelles
actions (aucune action en justice n’a été menée contre un paradis fiscal
depuis les attentats du 11 septembre malgré des preuves accablantes
apportées entre autres par Denis ROBERT et diffusées sur canal + :"
Clearstream expliquée à un ouvrier de DAEWOO ").

Tout se tient, et les liens entre ces politiques et la mondialisation
libérale sont réels. Il est nécessaire de réfléchir aux perspectives :
celles d’autres mondes possibles. C’est l’absence de telles perspectives qui
n’a pas permis aux luttes de 1995 de se traduire en politiques alternatives
antilibérales au moment de la victoire de la gauche aux élections de 1997.

Attac n’a évidemment ni la vocation, ni les forces, d’incarner seule une
perspective alternative. En revanche, son rôle, comme il l’a fait jusqu’à
présent, est d’aborder toutes ces questions pour susciter le débat : dans
quel monde voulons-nous vivre ? allons-nous accepter une société de plus en
plus inégalitaire ?

Toute alternative aux politiques libérales mondialisées nécessite de
débattre et de trancher quelques questions essentielles :
- Est-il nécessaire et possible de faire contribuer les revenus du capital
pour financer la protection sociale ?
- Le libre-échange est-il un horizon indépassable, et des mesures de
protection sont-elles souhaitables et possibles ?
- Les Etats, dans le cadre de la mondialisation libérale, disposent-ils
encore de " marges de manŠuvre " pour mener des politiques économiques et
sociales alternatives au libéralisme ?
- Face à la globalisation du capital et aux stratégies des firmes
transnationales, quelles réponses à l’échelon mondial ?
- Faut-il poursuivre la politique de baisse des " prélèvements obligatoires
", ou faut-il augmenter ces dernières ?
- Est-il possible, non pas seulement de faire baisser le chômage, mais de le
supprimer totalement ?
- Sera-t-il nécessaire de provoquer une crise européenne pour amener
l’Europe à mener des politiques alternatives au libéralisme ?

Les luttes en cours seront décisives. Une victoire sur les retraites, qui
est possible, permettrait d’aborder dans une position de force les autres
"réformes" prévues par le gouvernement. C’est particulièrement le cas pour
le projet de destruction de l’assurance-santé, la privatisation des services
publics, et pour les négociations de l’AGCS cet automne à Cancun.

Un G8 pour rien !

Le G8 ne sert à rien. C’est la conclusion que tirent les associations
organisatrices du Sommet pour un autre monde à la lecture du communiqué
final du Sommet.

Les dirigeants du G8 reconnaissent la profonde crise que traverse le système
actuel : disparités croissantes entre riches et pauvres, dégradation des
conditions sociales, environnement à l’agonie, multiplication des conflits
armés. Les chefs d’Etat et de gouvernement réaffirment pourtant leur
rhétorique néo-libérale et leur "confiance dans la croissance", réitérant la
nécessité d’accélérer encore la libéralisation du commerce mondial. Ce
faisant, ils refusent de reconnaître que les politiques qu’ils préconisent
sont en fait les causes mêmes de ce désordre mondial. Le "dialogue élargi",
présenté comme une ouverture généreuse du G8 aux pays du Sud, n’est qu’une
supercherie où les pays les plus riches se réservent le droit de choisir
leurs invités.

Sida : le compte n’y est pas ! Les annonces prétendument "généreuses" se
fragilisent mutuellement, les conditions posées par les Etats-Unis à
l’octroi de leur aide étant particulièrement inquiétantes. Aucune garantie
n’a été apportée à la question de l’accès aux médicaments génériques dans
les pays du Sud et le G8 s’est contenté de renvoyer la question à la
conférence de l’OMC à Cancun.

Dette : rien de rien. Quatre ans après les engagements du G8 de Cologne, les
allégements de dette restent dérisoires au regard des besoins de financement
pour le développement. Les pays du G8 doivent s’engager à annuler
immédiatement la dette des pays pauvres, à ouvrir les allègements de dette
aux pays à revenu intermédiaire et à mettre en place un tribunal
international de la dette sous l’égide des Nations unies, à même de juger
des situations d’insolvabilité et des dettes odieuses.

Commerce : la fuite en avant ! La poursuite de la libéralisation du commerce
mondial continue d’être présentée comme la "voie optimale" pour la
croissance mondiale pour tous les pays et en particulier pour les pays en
voie de développement. On croit rêver ! Les pays du G8 se préparent donc à
renforcer la libéralisation engagée sur les services, y compris les services
fondamentaux, et à ouvrir les négociations sur de nouveaux sujets à Cancun.
Corruption : balayez devant votre porte ! Alors que le G8 a accordé une
place importante dans ses travaux à la lutte contre la corruption, l’accent
est surtout mis sur les responsabilités des pays du Sud, tandis qu’aucune
mention n’est faite des paradis fiscaux.
Responsabilité des entreprises : timides avancées. Les pays du G8, qui
hébergent 415 des 500 plus grandes multinationales du monde, s’engagent
timidement en appelant à la responsabilité sociale et environnementale des
entreprises, à titre volontaire et en faisant référence à des textes dont
la faiblesse a déjà été soulignée (principes directeurs de l’OCDE et Global
compact). Les conclusions de ce Sommet d’Evian nous confortent dans notre
exigence de dissolution du G8 et notre appel à la mise en place d’une
architecture internationale recentrée sur le droit et un système des Nations
unies rénové et renforcé au service de la paix, de l’équité et de la
protection de l’environnement.

Forum Social Local du Pays de Rennes, du 14 au 18 mai à RENNES

C’est dans le double objectif d’une riposte d’envergure aux logiques
destructrices néolibérales, et de la proposition d’alternatives crédibles
que le Forum Social Local du Pays de Rennes (FSLPR) a été créé le 19 février
2003 à l’initiative d’une soixantaine d’associations et de syndicats locaux,
pour rendre crédible et concrétiser l’idée qu’un autre monde est possible.
Le FSLPR s’est tenu du 14 au 18 mai 2003 à Rennes.

Il a essayé de remettre la citoyenneté au centre, en tissant des liens entre
individus, associations et syndicats, ou en renforçant ceux qui existent
déjà, en mettant en réseau et en synergie idées, démarches, et pratiques,
afin de constituer une force de résistance et de proposition à partir des
multiples questions autour desquelles chacune des composantes milite. Il a
essayé de sensibiliser un large public aux problématiques qui sont posées,
et aux alternatives qui sont proposées. Dans cette perspective, le FSLPR a
développé très fortement le souci de la transversalité : il s’est voulu un
lieu et un temps de réflexion et d’actions réellement collectives, dépassant
les idéologies et les frontières partisanes. Il visait à inscrire dans la
durée
une citoyenneté active ancrée dans un mouvement social dense, en
mesure de formuler des propositions alternatives convergentes et de peser
sur les orientations de nos sociétés
 : pour se réapproprier les valeurs
républicaines ; pour proposer des alternatives aux logiques économiques
destructrices ; pour créer ici et maintenant une multitude de pratiques
montrant concrètement à quelles conditions d’autres formes de sociétés et de
vie sont possibles. Des solutions alternatives diversifiées peuvent se
construire à partir des réalités locales, là où nous vivons et agissons
quotidiennement
.

Le FSLPR, association 1901, a pris pour thème la devise républicaine :
LIBERTE, EGALITE, FRATERNITE
et lui a associé le concept de MONDIALIS’ACTION. Il a pris la forme de
rencontres, de projections publiques, de tables rondes, d’ateliers
thématiques, mais aussi de concerts, d’expositions... ATTAC-Rennes a joué un
rôle moteur dans le lancement de cette initiative et a pris toute sa place
dans son succès. Pour la plupart des participants, le bilan est "globalement
positif", même s’il a surtout mobilisé des militants et qu’il y avait
parfois trop d’activités "concurrentes". Les participants réfléchissent
maintenant à la manière de "transformer" l’essai, tout en corrigeant les
points faibles.

Ciném’attac du 22 au 27 septembre 2003

Quand on voit se développer les multiplexes et certaines superproductions,
notamment états-uniennes, on finit par croire que le cinéma n’est qu’une
marchandise pour faire du profit. On en oublie que c’est un art, le 7e art
même. Mais l’art, à quoi ça sert ? La peinture, la musique, la littérature,
etc. peuvent n’être que des divertissements comme ils peuvent nous permettre
de partager des sentiments et de réfléchir à la "condition humaine". Pensons
à la Traviatta, à Guernica, etc.

Qu’en est-il du cinéma ? Il propose principalement du divertissement à gros
budget, ce que les anglo-saxons appellent le " titty entainternment ", idée
développée au début des années 90 qui est de contenter matériellement et
culturellement 80 % de la population quand seulement 20 % auront un emploi
attrayant, afin d’éviter des révoltes.

Le rôle de CINÉM’ATTAC, au contraire, c’est de proposer des films de qualité
qui font réfléchir suivis par des débats.

Pour sa première édition, ciném’attac sera consacrée au TRAVAIL. Pourquoi ?

D’après un sondage récent, le travail a toujours un rôle central dans la
société. Mais il reste des questions sur ce rôle. Par exemple : Comment l’
intègre-t-on dans notre vie ? Plaisir ? Contrainte choisie ou subie ?

Quel regard portent les autres sur notre travail (supérieur hiérarchique,
patron, collègue, amis, famille,.) ?

Comment valorise-t-on le travail autrement que par le montant du salaire ?
Existe-t-il d’autres solutions que de vendre son travail ? Et le fait de le
vendre, cela ne crée-t-il pas des relations d’ aliénations ? A quoi sert
notre travail ? Savons nous ce que nous produisons ? Pouvons nous décider de
ce qu’on produit, et de quelle façon ? Peut-on mettre de la démocratie dans
l’entreprise ? Comment faire ? La division internationale du travail,
organisée par les transnationales, a-t-elle modifié notre organisation
sociale ? Jusqu’à quel point ?

Nous voulons organiser deux séances suivies d’un débat chaque jour : le
lundi, mercredi et vendredi à la séance de 20h00 ; le mardi et le jeudi à la
séance de 18h00 ; tous les matins à la séance de 9h00 ou de 14h30 avec des
scolaires. Pour cela, nous recherchons des idées d’intervenants locaux de
préférence et de l’aide’ pour animer le débat et tenir la table de presse à
l’extérieur de la salle. Merci de vous faire connaître sur internet
(f.derminon@wanadoo.fr).

Assemblée générale des adhérent(e)s d’Attac-Rennes

Elle se tiendra le mercredi 18 juin à 20H30, Maison du Champ de mars (salle
Brekilien) à Rennes.

- Participation : les adhérent(e)s à jour de leur cotisation 2003. A cet
effet, nous mettrons en place un accueil qui enregistrera les adhésions et
ré-adhésions.

- Pouvoir : pour les personnes dans l’impossibilité de se déplacer. Chaque
personne présente à l’AG ne peut, en plus de son vote, en cumuler qu’un
seul.

- Election du Conseil d’Administration : le mandat des élu(e)s est de 2 ans.
Tous les adhérent(e)s à jour de leur cotisation peuvent se présenter. Dès à
présent, vous pouvez faire acte de candidature en écrivant à Attac-Rennes,
Maison du Champ de Mars, Cours des Alliés, 35000 Rennes. Les inscriptions se
feront jusqu’à l’ouverture de la séance, à 20h30
.

L’AG devra renouveler en partie le Conseil d’Administration (entre 3 et 30
membres). Il est actuellement composé de 26 membres :
- 12 sortants : Yves Bonny, Véronique Cardin, Raymonde Carré, François
Derminon, Claude Dumont, Jean-Pierre Escaffre, Valérie Faucheux, Michel
Gicquel, Jean-Louis Métivier, Sophie Robert, Sylvain Segal, Jean-Marc
Vanhoutte.
- 14 en 2è année : Thomas Boivin, Martine Cahour, Jean Delamarre, Emmanuel
Eydoux, Pascal Grimaldi, Gérard Hédé, Mirabelle Le Boulicault, José Le
Bourhis, Albert Loch, David Mentre, Jean-Pierre Martzloff, Jacques Rioual,
Mickaël Simon, Eddy Talbot.
- Les votes : Rapports d’activité et de trésorerie, rapport d’orientation,
élection au CA.

Rapport d’activité du 1/5/2001 au 30/4/2002

Après 5 ans d’existence, Attac-Rennes s’ est inscrit durablement dans le
paysage social et politique local : en particulier, il a pris toute sa part
dans le succès du Forum Social Local du Pays de Rennes qui s’est déroulé du
14 au 18 mai 2003.

Au 31/12/2002, le fichier comprend une liste de 900 noms, dont 475 sont à
jour de leur cotisation ; sur ces 475 personnes, 375 font partie du groupe
de Rennes, le reste étant composé de personnes du groupe de St Malo ,de
Jersey et de Redon.

1) Bilan interne de l’association

- réunions régulières (environ 1 par mois) du CA. De nouvelles méthodes d’
organisation ont été proposées pour essayer de pallier aux difficultés de
fonctionnement rencontrées cette année et renforcer l’efficacité du groupe
local (tout particulièrement le lien avec les adhérents).

- participation importante (x militants) aux Assises nationales d’Attac à La
Rochelle. Un membre du CA d’Attac-Rennes a été élu au CA d’Attac national.

- Poursuite des réunions mensuelles publiques, qui cette année encore, ont
connu très souvent une forte, voire très forte, affluence.

- Poursuite de la diffusion de la lettre d’Attac-Rennes, lien entre tous les
adhérents qui ne disposent pas d’internet (450). Pour des raisons de coût
nous avons réduit le nombre de lettres (2 tous les 3 mois).

- Poursuite du travail au travers des groupes thématiques :
1- Sur l’eau (privatisation, débat/réflexion sur la re-municipalisation de
la gestion de l’eau à Rennes).
2- l’éducation (les nouvelles technologies, réformes de l’éducation et
libéralisme, les menaces de l’AGCS).
3- La culture (préparation de la semaine du cinéma social)
4- La Santé (liaison avec l’AGCS).
5- "Cours/débats/formation" pour mieux comprendre le monde dans lequel nous
vivons.
les thèmes suivants ont été abordés : Le mouvement social est-il criminel ? ;
le FSE ; les méthodes de management stratégiques sont-elles applicables à l’
action militante ?

- Poursuite du travail d’Attac-Campus (Villejean, Beaulieu, Centre) :
travail quotidien, seul ou avec d’autres associations ; organisation de
temps forts (conférences, débats.).

2) Activités publiques du groupe

2-1)- Réunion/débat avec Jacques Nikonoff, Président d’attac-France sur le
thème "Contre les délocalisations, menaces sur l’emploi : que faire ?" le
jeudi 6 février à la maison du Champ de mars. Très forte affluence, débat
riche, mais souvent "vif".

2-2)- Projection film/débat :

1- En partenariat avec le TNB (300 personnes en moyenne)
- "Une part du ciel" ; débat sur " Le mouvement social est-il
criminel ? "
- "Bowling for Colombine" de Mickaël Moore ; débat sur " la violence
du libéralisme"
- Soirée Pierre Carles avec 2 films : "Pas vu pas pris" et "Enfin
Pris ?
" ; débat sur "Médias et démocratie" avec Pierre Rimbert (Sociologue au
Centre de Sociologie Européenne)
- "La moitié gauche du frigo" ; débat sur "Travailler tous, mais
travailler autrement".

2- Au Scaramouche ( entre 20 et 50 participants)
- Soirée-débat sur le thème de "La Santé" à partir d’une vidéo
- Soirée-débat sur le thème des "Délocalisations" à partir d’une
vidéo
- débat autour du livre soutenu par la FSU "L’AFRIQUE ET L’AIDE OU
COMMENT S’EN SORTIR ?
" de T. DIAKITE

2-3)- Initiatives en partenariat
- Participation au mouvement "Contre la guerre et pour une paix juste et
durable" : rôle important dans le collectif "contre la logique de guerre"
créé sur Rennes il y a 2 ans à l’initiative d’une quinzaine de partis,
mouvements, syndicats et associations suite aux évènements du 11 septembre
et au conflit en Afghanistan et en Palestine et renforcé cette année par le
problème de la guerre en Irak. Rôle important dans la mobilisation locale et
nationale.
- Participation au "collectif 35 sur les OGM" créé par une dizaine d’
associations , partis et syndicats en Ille-et-Vilaine suite à la découverte
d’un champ de culture OGM en plein champ à Maxent. Signature de pétitions et
relance de la campagne en direction des maires.
- Participation à l’action contre la suppression du point de paiement en
espèce de France Télécom et pour la défense du service public, avec des
syndicats et associations de consommateurs.
- organisation d’un forum/débat sur les retraites le mercredi 12 mars 2003 à
20H30, à la Maison du Champs de Mars à RENNES avec La FSU, le SNUI et Sud
(G10), la CGT DRASS-35.
- participation active au CLIP (Collectif local Interprofessionnel) créé au
début du conflit social sur les plans Fillon et Ferry par plusieurs
syndicats.
- Proposition de création d’un Forum Social Local du Pays de Rennes et
participation active à sa réussite.
- Participation à la mobilisation "Un autre sommet pour un autre
environnement
" Samedi 26 avril à ANGERS
- Participation à la mobilisation "contre le G8" d’Evian le 1er juin.

3) Le Forum Social Local du Pays de Rennes (15 au 18 mai 2003)

ATTAC-Rennes a joué un rôle moteur dans le lancement de cette initiative et
a pris toute sa place dans son succès, en particulier en jouant un rôle
souvent déterminant dans l’animation et en étant très présent dans l’
organisation. On peut toutefois regretter une trop faible mobilisation des
adhérents. Les principaux ateliers auxquels Attac-Rennes a fortement
contribué sont :

LES FORUMS SOCIAUX : La société civile à la conquête de ses Droits.

EAU ET LIBERTE : la gestion locale de l’Eau. Est-il envisageable de
municipaliser l’eau potable en 2005 ?

EAU ET EGALITE : L’accès de tous à une eau de qualité.

EAU ET FRATERNITE : Dimension Géopolitique de l’Eau Débat avec Yves Lacoste
(géographe), Jean Luc Touly (ATTAC et ACME), Marcel Laimé, (journaliste et
sociologue France Palestine)

BREVETABILITE : Médicaments interdits pour les plus pauvres ; OGM : menaces
sur la biodiversité, les semences et la sécurité alimentaire ; menaces sur
les logiciels libres...

EDUCATION : Compétition ou démocratisation ?

PARADIS FISCAUX : Evasion fiscale, détournement et blanchiment d’argent,
financements occultes, pavillons de complaisances, illustré par un film de
Denis Robert sur les sociétés Clearstream et Daewoo et par un témoignage sur
un paradis fiscal près de chez nous.

PENSER L’ECONOMIE AUTREMENT : conférence, débat.

LA BALLADE DES SERVICES PUBLICS : Parcours citoyen au centre ville. A la
découverte des services publics. Les dangers auxquels sont confrontés ceux
ci. Interventions de syndicalistes, d’agents. Débat au terme du parcours.

TRAVAIL EMPLOI FORMATION : partage des pouvoirs dans l’entreprise

DETTE / INSTITUTIONS FINANCIERES INTERNATIONALE / AIDE PUBLIQUE AU
DEVELOPPEMENT
. Quel financement pour quel développement durable ? Où en
est-on de l’annulation de la dette des Pays du Sud ? La nécessaire réforme
des institutions financières internationales ? Commerce international et OMC
en questions

QUEL AUTRE MONDE POSSIBLE ? Table ronde

REPENSER LE POLITIQUE : Réunir pour une table ronde des élus, des
représentants du partis politiques,
de syndicats et d’associations à visée citoyenne autour du thème du
politique

5) Fonctionnement : nouvelles propositions d’organisation

Suite aux difficultés de fonctionnement rencontrées cette année , et à la
grande difficulté de mobiliser les adhérents le CA fait les propositions
suivantes :

1 - Donner au CA mensuel un rôle central de discussions sur les axes et
décisions stratégiques. Il faut donc le décharger autant que possible de la
préparation des décisions stratégiques et des décisions opérationnelles. A
ce rôle central doit s’ajouter l’auto-formation politique sur la base, en
particulier, des textes du CS d’ATTAC-France.

2 - Création de trois commissions par grands domaines stratégiques du
moment, chargées de préparer les "dossiers" à caractère stratégique pour le
CA (dont la définition des mandats de nos représentants dans les diverses
instances) Elles s’organiseraient comme elles l’entendent entre deux CA
mensuels. Tous les membres du CA choisissent l’une des commissions (soit 9
personnes par commission, ce qui paraît être un nombre seuil critique
suffisant) Tou(t) adhérent(e) peut s’inscrire et participer à l’une de ces
commissions en plus des membres du C.A.

3 - Création d’un comité permanent formé par :
- deux membres permanents (la "mémoire globale") = le président +
secrétaire ;
- un membre tournant issu de chaque comité ("l’idée nouvelle
présente")

Son rôle : décisions opérationnelles dont gestion des invitations +
décisions stratégiques dans les cas d’urgence + suivis des mandats +
préparation de l’ordre du jour des CA mensuels

4 - Recentrer nos activités sur les fondements d’ATTAC et collaborer
systématiquement avec d’autres organisations sur les aspects thématiques
(eau, anti-guerre, emploi .). En revanche développer les actions habituelles
permettant une lisibilité d’ATTAC-Rennes dans notre agglomération
(Scaramouche, TNB, .)


Sur votre Agenda

Mercredi 11 Juin 2003
20h30 au bar Le Scaramouche, mise sous enveloppe de la lettre d’Attac / convocation a l’AG du 18

18 Juin 2003
20h30, Maison du Champ de Mars, Assemblée générale statutaire d’Attac-Rennes

Jeudi 3 juillet 2003
20h30, Maison du Champ de Mars Réunion mensuelle publique d’Attac

15 au 18 Juillet 2003
Forum social breton à CARHAIX

Jeudi 4 septembre 2003
20h30, Maison du Champ de Mars Réunion mensuelle publique d’Attac

Du 22 au 27 septembre 2003
Semaine du cinéma social à RENNES


Pouvoir

Ne pouvant participer à l’Assemblée générale statutaire du 18 juin 2003, je,
soussigné,
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