Non à la répression contre les jeunes manifestants. Rassemblement le 13 juillet 2006 à 15 heures Cité judiciaire à Rennes.

jeudi 13 juillet 2006, par Webmestre

le 13 juillet 2006 plus de 100 personnes sont venus soutenir les étudiants anti-CPE

Le jugement sera rendu le 28 septembre.

Attac appelle à participer au rassemblement et invite ses comités locaux à soutenir dans leurs régions respectives, les jeunes convoqués au tribunal.

Appel contre la répression de tous-tes les militants-tes du mouvement anti CPE/CNE/LEC

Rassemblement le 13 juillet 2006 à 15 heures Cité judiciaire à RENNES.

Exigeons l’amnistie de tous les condamnés du mouvement LEC/CPE/CNE et l’abandon des poursuites pour tous les inculpés.

A Rennes où le mouvement a été le plus massif et le plus long, deux syndicalistes de Sud Étudiant, Tristan et François, sont convoqués devant le Tribunal de Grande instance de Rennes le 13 juillet

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Des millions de jeunes, salariés, chômeurs et précaires, pendant deux mois, ont manifesté pour le retrait du contrat première embauche (CPE). Après la victoire idéologique du NON à la constitution européenne le 29 mai 2005, c’est une immense victoire sociale que traduit le retrait du CPE par le gouvernement.

Pourtant des milliers de jeunes, interpellés lors des manifestations alors qu’aucun de leurs agissements ne pouvait être assimilé à un comportement de « casseurs », sont condamnés à la chaîne par les tribunaux. Les chiffres de la répression fournis par la chancellerie sont impressionnants : 4 350 arrestations ; 1 985 gardes à vue ; 637 procédures judiciaires (dont 271 comparutions immédiates) qui ont donné lieu à 71 peines de prison ferme, 167 peines de sursis, travaux d’intérêt général ou mises à l’épreuve, 188 mesures alternatives.

A la Sorbonne, par exemple, certains étudiants se sont vus interdire l’accès de leur université pour assister aux cours. Il semblerait qu’une « liste noire », élaborée par le rectorat, en serait la cause. Cette situation est parfaitement illégale.

Cet acharnement répressif est d’autant plus inadmissible que les exemples abondent qui révèlent l’injustice et l’arbitraire de ces arrestations et le plus souvent de ces condamnations, comme ce fut souvent le cas pendant les évènements de novembre 2005.

Alors que le CPE a été retiré, il serait totalement incompréhensible que le pouvoir continue à vouloir faire payer sa défaite aux jeunes engagés dans ce mouvement. Attac affirme sa solidarité à tous les jeunes injustement poursuivis et exigé l’arrêt de toutes les poursuites engagées contre eux, ainsi que l’amnistie des peines déjà prononcées à leur encontre.

Attac

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