Réunion publique à Rennes le 31 janvier à 20h30, pour un référendum sur le traité européen modificatif

mercredi 30 janvier 2008, par Webmestre

Pour mener ensemble une campagne contre la copie conforme du TCUE en
exigeant un nouveau référendum, le Collectif pour une Europe sociale,
solidaire et démocratique du Pays de Rennes organise une
réunion
publique le jeudi 31 janvier à 20h30 à la maison du Champs de Mars.

Avec Aurélie Trouvé présidente d’Attac, et des représentants locaux des
forces politiques de gauche, des forces associatives et syndicales
engagées dans la mobilisation pour l’obtention d’un référendum.

Le 29 mai 2005, par référendum, le projet de Traité constitutionnel
était rejeté en France. Quelques jours après, le peuple néerlandais
refusait aussi cette constitutionnalisation du libéralisme en Europe.

C’est en raison de l’attachement aux conquêtes sociales, aux droits
individuels et collectifs, aux services publics, à la solidarité qu’à
gauche le non fut majoritaire pour refuser la construction libérale de
l’Europe. L’exigence d’une autre Europe, sociale, démocratique et
solidaire s’est faite très largement entendre.

Sous l’impulsion de Sarkozy, un nouveau traité a été mis sur pied.
D’abord appelé mini-traité (abusivement car son ambition est la même que
le précédent), celui-ci est désormais baptisé traité de Lisbonne. Il est
sur le fond la copie conforme du précédent et sur la forme
extraordinairement compliqué à comprendre pour le citoyen. Et ce n’est
pas un hasard ! Les dirigeants européens ne souhaitent sans doute pas se
confronter au débat démocratique qui avait eu raison de la précédente
tentative.

Au mépris de l’expression de la volonté du peuple en 2005, Sarkozy a
décidé de passer par la voie parlementaire.

Il s’agit là d’un véritable déni de démocratie, qui ne peut conduire
qu’à élargir le fossé entre les institutions européennes et les
citoyens, et à institutionnaliser les orientations libérales comme seule
politique possible à l’échelle de l’Europe.

Nous refusons ce mépris du suffrage universel. Nous pensons que le
peuple doit pouvoir s’exprimer sur ce traité comme il l’a fait sur
l’ancien.

C’est pour cette raison que nous devons nous mobiliser pour obtenir un
référendum. Si deux parlementaires sur cinq votent contre la
modification de la constitution, alors Sarkozy sera obligé de recourir
au referendum. C’est là une exigence démocratique élémentaire qui doit
être défendue et sur laquelle nous ne devons pas céder.

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