COP 27 : rassemblement pour le climat à Rennes

vendredi 11 novembre 2022, par Attac Rennes

Samedi 12 novembre 2022 devant le siège du groupe Le Duff Rennes Alma

Ce 12 novembre, la coalition mondiale pour la COP27 appelle à descendre dans les rues, marcher, se rassembler pour faire entendre la voix des citoyens partout dans le monde, pour une COP27 qui réponde enfin aux impacts du changement climatique et pour une ultime prise de responsabilité des plus grands émetteurs, de leurs financeurs et complices.

Les multinationales françaises telles que :
- LVMH qui a augmenté de 26% ses émissions de CO2 entre 2015 (date des accords de Paris)
- le groupe Bolloré qui exploite depuis 35 ans les bois tropicaux au Congo (2ème poumon vert après l’amazonie)
- Bouygues le géant du béton, béton qui représente 7% des émissions mondiales de CO2 et 10% de l’eau utilisée dans l’industrie mondiale
- Total Energies avec 500 millions de Tonnes de CO2 équivalent émises en 2019, soit autant d’émissions que la France entière, qui continue d’investir, malgré son changement de nom, dans les énergies fossiles
- localement le groupe Le Duff à Rennes qui s’apprête à émettre des quantités considérables de CO2 pour importer des matières premières et exporter des produits surgelés à l’autre bout du monde avec son projet d’usine à Liffré, en contradiction totale avec les engagements des élus dans le Plan Climat Energie breton.

Les banques françaises qui financent les accords de prêts ou des achats d’actions et d’obligations des multinationales :
- BNP Paribas, qui a investit 125 milliards d’€ dans les énergies fossiles entre 2016 et 2021
- Crédit Agricole qui a investit 66,6 milliards d’€ dans les énergies fossiles entre 2016 et 2021 et 116 millions d’€ dans l’électricité produite à partir des centrales à charbon en 2021, mais refuse des prêts aux petits agriculteurs
- Société Générale qui a investit 77 milliards d’€ dans les énergies fossiles entre 2016 et 2021 et a aussi augmenté ses investissements dans la prospection et l’exploitation du gaz en arctique et dans la fracturation hydraulique en 2021

Le gouvernement français, condamné pour inaction climatique en 2021, qui refuse de taxer les multinationales malgré leurs bénéfices indus et leur évitement fiscal éhonté. Une évasion fiscale évaluée entre 80 et 100 milliards d’€ chaque année en France qui serait pourtant bien utile pour amorcer la transition écologique et s’engager enfin dans la perspective des accords de Paris de limitation du réchauffement climatique.

Désarmons les criminels climatiques !

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