Climat et société ?... Ça va chauffer !

dimanche 8 novembre 2009, par Attac Saint-Malo Jersey

Mouvement d’éducation populaire orienté vers l’action,
parce qu’un autre monde est possible et nécessaire


ATTAC Saint Malo-Jersey

Réunion Publique

Jeudi 19 novembre 2009 A 20h30

Mairie annexe de Paramé

Avec Maxime COMBES

ATTAC France, Animateur de l’appel
« Urgence climatique – Justice sociale »

URGENCE CLIMATIQUE, JUSTICE SOCIALE

Emballements du climat, montée du niveau des mers, destruction des écosystèmes, avancée des déserts… Le changement climatique, issu de l’activité humaine, met en danger les moyens d’existence et les vies de milliards d’êtres humains, en particulier les populations les plus défavorisées et menace d’extinction des millions d’espèces.

COPENHAGUE 2009 : ENCORE UN ACCORD POUR RIEN ?
En 1997, à Kyoto, les dirigeant-e-s des plus grands pays du monde décidaient de diminuer leurs émissions de gaz à effet de serre de 5,2%. Aujourd’hui, les scientifiques du GIEC préconisent une diminution de nos émissions de l’ordre de 95% d’ici 2050 afin de limiter le réchauffement climatique à 2°, seuil de disparition des espèces et de non renouvellement de la biosphère. En décembre prochain à Copenhague, les gouvernements devront à nouveau décider d’une réduction globale des émissions. Pour éviter une catastrophe climatique et sociale, il faut absolument diminuer MASSIVEMENT nos émissions, et aider les pays en développement dans leur lutte contre le changement climatique !! Ce n’est pas vraiment à l’ordre du jour de nos gouvernements…
Ne les laissons pas jouer avec notre avenir, imposons-nous !

ASSEZ DE FAUSSES SOLUTIONS, SORTONS DE L’IMPASSE CLIMATIQUE
Les objectifs de réductions prévus par l’Union européenne et les Etats-Unis pour 2020 (respectivement -20% et -5%) sont très en deçà de ceux préconisés par les scientifiques (-40%) : cela ne fait que refléter l’insuffisance des politiques concrètement mises en oeuvre. En effet, la politique du « marché pilote », avec les droits à polluer, actuellement défaillante, ne peut en aucun cas être suffisante pour réduire nos émissions dans les proportions nécessaires. Assez de fausses solutions, tant que l’on ne remettra pas en cause notre mode développement fondamentalement productiviste et tourné vers les profits, nous irons dans le mur !

IL FAUT DES MESURES REELLEMENT ALTERNATIVES

La taxation internationale de l’énergie et des transports, la re-régulation du commerce international, la relocalisation des activités, le rapprochement des lieux de vie et de travail, le développement des transports en communs et des équipements collectif en général (logement etc.)… pour réduire nos consommations d’énergie !
Un plan massif de rénovation et de mise aux normes des habitats, la réorientation des investissements bancaires vers les énergies renouvelables, l’efficacité énergétique et des projets écologiquement soutenables, la valorisation de la sobriété énergétique …
La démocratisation de l’économie qui doit être réorientée vers la satisfaction des besoins sociaux et écologiques et non vers la recherche de profits à tout prix ou le diktat de la surconsommation et du productivisme : soutien à l’agriculture paysanne, aux échanges locaux, à l’économie sociale et solidaire, au secteur coopératif …
La reconnaissance et la protection internationale des biens publics mondiaux (climat, énergie, forêts, eau…) et notamment l’arrêt des déforestations …

ET UNE JUSTICE CLIMATIQUE ET SOCIALE

La responsabilité historique et la dette écologique du Nord envers le Sud doivent être reconnues. Des transferts technologiques et financier au Sud sont nécessaires pour financer à la fois les réductions d’émission et l’adaptation au changement climatique ; la gouvernance de ces fonds doit associer les populations locales. Les réfugié-e-s climatiques devront être reconnu-e-s avec un statut propre et être accueilli-e-s dignement
La lutte contre le changement climatique ne doit pas être prétexte à accabler davantage les classes populaires ! Son financement doit être assuré par les entreprises et citoyen-ne-s aux capacités contributives les plus élevées. Une autre répartition des richesses doit permettre une transition solidaire au Nord comme au Sud !
Il faut garantir un accès juste et équitable aux biens et services essentiels tels que l’énergie et l’eau, qui sont au centre de mobilisations encore récentes (ex. township en Afrique du Sud) : ces ressources vitales et en voie de raréfaction ne doivent pas être laissées au marché mais faire l’objet d’une réappropriation par la société, notamment par le développement des services publics.

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