La parution discrète, le 13 janvier, d’un décret autorisant le travail de nuit des mineurs est significative de la méthode employée par le gouvernement dans son œuvre de destruction de la législation protectrice du travail. D’ici juin 2006, le gouvernement veut boucler sa contre-réforme afin d’offrir aux employeurs un code du travail « light », où tout ou presque est négociable.
Contrairement à une idée reçue, les premières lois sociales ne furent pas la résultante de luttes ouvrières mais de la nécessité, (...)