Soirée exceptionnelle le Lundi 11 avril 2011 Projection du film : MISÈRES A CRÉDIT %Attac Saint-Marcellin, dans le cadre de ses diffusions de films du lundi à 20 h à la salle de conférence de l’espace St-Laurent à St-Marcellin :

Débat en présence de Penda Ndiaye militante associative dans la banlieue de Dakar et du réalisateur Michel Crozas

Penda Ndiaye est membre du CERPAC (Centre de Recherches Populaires pour l’Action Citoyenne, basé en
banlieue de Dakar) et présidente de I’UGPR qui est une union de groupements de femmes à. Dakar.

Elle se bat au quotidien pour :

• le respect des droits des femmes, condition requise pour permettre leur émancipation et rendre
visible leur place dans les luttes des quartiers.

• le développement de l’alphabétisation des femmes en français, de leur formation et de leur
auto-organisation, pour favoriser la communication entre sénégalais-es et rendre accessible à
tou-te-s le langage administratif.

• la construction d’infrastructures pour améliorer la vie quotidienne dans les quartiers.

MISÈRES À CRÉDIT
Réalisation Michel Crozas
Le film Misères à crédit est réalisé en partenariat avec le Comité d’Annulation de la Dette du
Tiers-Monde (CADTM FRANCE) et tourné au Sénégal.
Il aborde la problématique du micro-crédit et de la pauvreté.
Le micro-crédit est-il la solution pour combattre la pauvreté ou bien contribue-t-il à maintenir les
populations dans la misère ?
Partout en Afrique, la pauvreté repose sur les épaules des femmes, elle se conjugue au féminin.
Mais depuis le temps où le continent africain "bénéficie" de la "générosité" de l’Occident, pourquoi
s’enfonce-t-il encore et toujours dans le marasme et dans une impasse économique, politique, sociale.
Des femmes apportent leurs témoignages, racontent leurs quotidien.
L’écrivain(e) malienne altermondialiste Aminata Traoré intervient pour dénoncer le système
économique qui dépouille et pille minutieusement tous les pays africains, le poids exorbitant sur
les populations de la dette publique, les politiques désastreuses imposées par les IFI (institutions
financières internationales : FMI, Banque mondiale) et l’Organisation Mondiale du Commerce.
Mais aussi, le film aborde également les valeurs "africaines" de solidarité et du vivre ensemble,
d’entraide et de cohésion sociale, de la palabre et du respect, dont l’Occident autiste, et arrogant
pourrait bien s’inspirer pour "gagner" en humanité !