Un mois de mai chargé... et un déficit d’adhésions !

Travaux des groupes thématiques, opposition au "Pacte pour l’Euro", G5/G20, campagne sur le banques, conférences, manifestations, rencontres...

Le moi de mai sera chargé !


Où en sont donc, et où peuvent aller maintenant les « révolutions arabes » ?

Le début de l’année 2011 a été principalement marqué, dans le champ politique, par la survenue de la lame de fond populaire qui a emporté les régimes de M. Ben Ali en Tunisie, et de M. Moubarak en Egypte, puis commencé de déstabiliser la Lybie, le Yémen et enfin la Syrie.
Les oreille occidentales, désillées par ces événements, sont enfin disposées à écouter ce qui se passe réellement de l’autre côté de la Méditérannée, et sont désormais attentives aussi aux mouvements d’opinion et aux réformes perceptibles jusqu’au Maroc et en Algérie. Mais qu’en a-t-on dit exactement ?
Du côté des analystes bien pensants, on s’est plu à louer la « sagesse » de ces mouvements et leur pacifisme (en Tunisie, la « révolution » ne porte-t-elle pas le nom d’une jolie fleur parfumée ?). Sur la plupart des media, on a dit et répété que cette jeunesse moderne, éduquée, rompue aux usages des réseaux sociaux, n’était pas portée par une idéologie, et que l’islamisme radical n’était pas une composante décisive de ces mouvements ; on a complaisamment laissé entendre qu’ils n’avaient pas non plus de couleur politique marquée.
Pour la plupart des analystes, il a semblé évident que ces mouvements étaient ainsi « libres » de toute idéologie, disposés à réinventer l’avenir sans cadre prééxistant, et ne visaient qu’à la liberté et à la démocratie, se rapprochant ainsi du modèle occidental.
Pourtant, au delà des victoires incontestables obtenues par les peuples Tunisien et Egyptien, les véritables changements de régimes sont encore en gestation, les choix de société sont en latence, et il est fort possible qu’une fois les hommes-liges destitués, les forces qui dominaient ces pays n’aient pas réellement changé. N’est-ce pas là la limite de mouvements « libres » de toute idéologie, et sans parti pris politique ?

Attention, une UNE peut en cacher une autre !!!

Puis voici qu’éclate « l’affaire DSK ». Nous savons tous que les faits divers sont faits pour faire diversion. Celui-ci semble un modèle du genre. Bien entendu, cela a été dit et redit, il s’agit là d’un drame pour la jeune femme agressée ou d’une manipulation épouvantable si DSK devait être finalement innocenté. Dans les deux cas, le drame vécu par le dirigeant socialiste est réel.
Mais dans les unes des grands journaux, on peine aujourd’hui à lire des informations non reliées à cette affaire. Il faut chercher avec détermination pour découvrir que la situation à Fukushima se révèle de jour en jour plus grave, les mensonges officiels plus nombreux. Or Tepco révèle que probablement tous les réacteurs ont été endommagés par le séisme et n’ont pas attendu le tsunami. On apprend que la plupart des centrales nucléaires japonaises sont bâties sur des failles actives rendant plausible d’autres accidents du même genre. On découvre aussi que Fukushima avait vu sa durée de vie prolongée au-delà de 40 ans avec la complicité du gouvernement. What else ? Mais Areva peut se cacher derrière la dureté de la justice américaine.

Pendant ce temps, en Palestine, Les troupes israéliennes ont tiré à balles réelles et dans un cas ont tiré d’un tank sur des Palestiniens qui manifestaient à la frontière avec la Syrie, le Liban, la Cisjordanie et Gaza. Mais les photos de la prison new yorkaise occupent toutes les unes, et personne n’a jugé bon d’importuner l’OTAN pour la défense des populations désarmées...

Et pendant ce temps aussi, sous l’impulsion de la Commission et des gouvernements français et allemand, le Parlement européen est saisi du "Pacte pour l"euro" dont les conséquences sur les peuples seront majeures.

Mais de cela non plus... pas un mot bien entendu. Sans doute faut-il laisser travailler ces instances en silence.


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Et d’ailleurs, la frontière entre adhérents et sympathisants est si fragile... De nombreuses ré-adhésions manquent encore !

N’oubliez pas de renouveler la votre si ce n’est déjà fait !

Lettre aux retardataires de l’adhésion