Bernard Tapie : son combat pour les surendettés

Nanar nous déclare :

J’ai besoin de vous !

Aujourd’hui, des millions de français connaissent des difficultés
financières : on compte 2 millions de malendettés ; 2 millions de
fichés ; 500 000 débancarisés… Les 2/3 d’entre eux subissent ces
problèmes suite à un accident de la vie qui peut toucher n’importe
qui : perte d’emploi, accident, maladie, divorce ou séparation…

Cette situation justifie notre obsession à trouver des solutions concrètes. Depuis un an, nous rencontrons des banquiers, des associations, des victimes de ces
situations, et la direction de la Banque de France.

Tous sont conscients de la situation dramatique dans laquelle se trouvent ces
millions de français et nous avons eu la bonne surprise de constater chez eux une envie véritable de nous aider à trouver des solutions.

Nous sommes donc en train de finaliser des accords qui vont régler une partie de ces difficultés. Et nous ne relâcherons nos efforts que lorsque nous aurons trouvé des solutions pour régler tous les problèmes posés par ces situations.

Mais pour gagner ce combat NOUS AVONS BESOIN DE VOUS. Nous ne pouvons
pas toujours nous reposer sur les pouvoirs publics, quels qu’ils soient, et quelque
soit leur volonté. Les citoyens eux-mêmes doivent être conscients, volontaires et
actifs.

Nous attendons vos témoignages, vos idées, votre soutien !"

Puisque Nanar me le demande, j’apporte ici mes idées…

On croit rêver, et non c’est pourtant lui qui du haut des quelques 300 millions d’euros de "dédommagements" reçus de l’Etat Français (merci la garde !) se permet de revenir comme dans les mauvaises séries … il faut bien s’occuper et occuper toutes ces liquidités qui sinon sommeilleraient dans un vague paradis fiscal.

Son combat du "jour" (comme le plat du jour, aussitôt mangé, aussitôt oublié) consisterait à :

 aider les surendettés : en effet il s’y connaît le gaillard (en tout cas avant le cadeau de la garde, parce que maintenant …)

 aider les fichés : là aussi il assure …il y a très longtemps que nous l’avons fiché dans notre mémoire.

 aider les débancarisés : un néologisme de plus ou de moins, on n’est pas à cela près. Il est à noter que Nanar a toujours été très copain avec les banques du temps de sa splendeur, puis que, suite à quelques ennuis, il a été aussi un peu "débancarisé" pendant un temps : c’est sympa d’aider la cohorte de ceux qui n’ont aucun cadeau de l’Etat à attendre dans cette situation. A noter que les banques (d’affaires notamment) on été sérieusement "rebancarisées" avec les aides de l’Etat lors de la crise financière de 2008

Bref, il compatit avec les malheureux victimes des "accidents de la vie" … comme disent les compagnies d’assurance qui veulent nous fourguer leur dernier produit : mais la différence avec les assureurs est tangible : eux nous disent : "soyez rationnels, ces malheurs n’arrivent pas qu’aux autres … mmmmh ?"

Bernard lui la joue affectif : il est victime d’une "obsession à trouver des solutions concrètes" … "obsédé" (c’est le mot qu’il emploie) à gagner ce combat AVEC NOUS (NOUS y voilà : il fallait bien qu’on entre en scène à un moment ou un autre.

Il attend nos témoignages (pour garnir le site web rapidement et gratuitement), nos idées (on ne sait jamais …) et surtout notre soutien : vite un clic sur bernardtapie.com et tout s’éclaire : la 1ere rubrique est pour les malheureux accidentés de la vie : "rachats de crédit" : on se disait aussi : un FMI du pauvre gars qu’a pas eu de chance …

Après avoir racheté les entreprises "en difficulté" pour 1 Franc (nouveau) dans les années 80, notre exhéros national se lance maintenant dans le rachat des crédits des personnes "en difficulté" : au fond, on ne peut même pas l’en critiquer : c’est sa nature, comme c’est la nature du serpent de tuer ses proies avant de les dévorer.

Ah, j’’oubliais le titre : Bernard a besoin de NOUS ! c’est la seule chose qui sonne juste dans ce galimatias, car sans NOUS, que ferait-il ?

Bon il y a quand même une petite contradiction dans sa conclusion : car il précise qu’il a besoin de CITOYENS, et pas du genre standard, non il lui faut des citoyens CONSCIENTS, VOLONTAIRES et ACTIFS : bref, des militants !!!

… peut être une manière comme une autre de drainer des déçus de la politique vers des solutions à la mode (parait que la mode du retour à l’extrème droite (via les élections démocratiques) se porte très bien cette année en Europe).

Un certain parti allemand de sinistre mémoire, avait lui aussi bien utilisé dans les années 20 les "cabossés" de la 1ere guerre mondiale pour renforcer rapidement ses effectifs.

L’article et sa publicité en peine page