Ratification du CETA : un clou supplémentaire dans le cercueil du projet « européen » Par Frédéric Vialle

Par Frédéric Vialle

Le 15 février 2017, en ratifiant l’Accord économique
et commercial global (CETA en anglais) entre l’Union européenne et le
Canada, le Parlement européen a démontré une fois de plus, s’il en était
besoin, qu’il n’est plus possible d’attendre quoique ce soit des
institutions de l’Union européenne qui aille dans le sens de l’intérêt
général. Pour ceux qui suivent les agissements de l’UE, ce n’est pas une
surprise. Pour ceux qui feignent ou croient réellement que les
institutions de l’UE sont des garde-fous à la mondialisation, il leur
faut accepter la désillusion. Car, au-delà des options partisanes que
chacun peut légitimement défendre, cet accord est indéfendable tant il
attente aux principes les plus fondamentaux de la démocratie et tant il
va à l’encontre des intérêts les plus clairs des populations. De
surcroît, l’adoption d’un tel texte est fondamentalement contraire au
projet soit disant défendu par l’Union européenne, cette fameuse
« Europe » de la paix et de la prospérité partagée, puisqu’il porte en
lui-même les ferments d’une dislocation supplémentaire d’une Union qui
n’a plus d’union que le nom.

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