Sucer la Grèce jusqu’à la moelle

La Grèce est un cas d’école dans ce domaine. Car les Institutions et Mécanisme européen de stabilité) ne vont pas juste imposer des privatisations en contrepartie des prêts octroyés. Non, elles vont imposer la création d’un outil pour prendre le contrôle des biens publics grecs et les privatiser selon leurs modalités et leurs conditions.

C’est dans le cadre du premier mémorandum, que voit le jour en juillet 2011, l’agence |1| TAIPED (HRADF, Hellenic Republic Assets Development Fund, en anglais) chargée de privatiser les actifs grecs (ports, aéroports, réseaux d’eau, d’électricité, propriété immobilières, littoraux, chemins de fer…). L’objectif étant d’arriver à 50 milliards d’euros de recettes fin 2015.

Fin 2015 cet objectif est loin d’être atteint. Le troisième mémorandum, conclu à l’été 2015, met ainsi le pied sur l’accélérateur en matière de privatisations avec la création d’un bien nommé « super-fonds ».

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