Par Geneviève Azam, économiste, Université Toulouse II et membre du CA et du Conseil Scientifique d’Attac-France

Thème
"Pour une écologie sociale"

La crise écologique ne peut être considérée comme secondaire par rapport aux exigences de transformation sociale. Elle trouve en effet sa source au cœur de la logique productiviste et de la domination d’un mode de développement prédateur, inégalitaire, non universalisable. Elle est accélérée par les politiques néo-libérales qui confient au marché le soin de réguler l’équilibre écologique. L’avenir des sociétés est en péril et d’ores et déjà, ce sont les plus démunis qui se trouvent les plus exposés. Prendre en compte cette crise écologique, c’est se réapproprier le destin de l’humanité en définissant les conditions sociales aptes à préserver les conditions écologiques de son existence.