Gratuité, la voie gagnante

Face à la marchandisation du monde, un modèle alternatif émerge… Construire la gratuité est un combat d’avenir. Dossier.

« Que penser de la mort en tant que service public ? La mort devrait être un service public gratuit, comme la naissance. » L’auteur de cette citation est plutôt inattendu : Pierre Desproges. L’humoriste, avec sa façon de faire passer ce qui paraît absurde pour une évidence, visait juste : trente ans plus tard, on parle de rendre gratuits… les services funéraires. Des expériences sont déjà menées en la matière en France et en Suisse, et, en réalité, le secteur marchand ne s’est emparé du marché de la mort que depuis le début du XXe siècle, comme pour beaucoup de besoins élémentaires. Mais depuis environ trente ans, la gratuité revient, s’impose de nouveau dans le débat public accompagnant les luttes pour les « communs ».

Lire l’article de Benjamin Konig dans l’Humanité, reproduit sur Anti_K