Des ouvrages à l’essai

Mémoire de recherche : la gauche radicale française de 2009 à 2012

Chers camarades,

vous trouverez en pièce-jointe l’intégralité de mon mémoire de Master, qui contient une analyse électorale complète des résultats de la gauche radicale française - Front de gauche, NPA, LO - entre 2009 et 2012. Le mémoire a été soutenu le 22 juin 2012 à l’Institut d’études politiques de Grenoble et a obtenu la note de 17/20. Il s’agit bien d’un travail de science politique, dont le contenu est à priori scientifique et objectif : il ne s’agit pas d’une appréciation subjective des diverses situations. Il contient notamment plusieurs tableaux et un certain nombre de cartes.

Mon travail a vocation a être partagé. Je vous invite donc à en prendre connaissance et, si vous en avez la possibilité, à le faire circuler le plus possible parmi vos réseaux au sein du PG et du Front de gauche. Je suis bien entendu ouvert aux remarques et questions individuelles, les camarades qui souhaiteraient m’en faire part peuvent me contacter via l’adresse e-mail avec laquelle je vous ai envoyé ce message. Le texte sera amélioré et complété petit à petit et pourrait à terme être publié.

Merci pour votre attention.

Salutations militantes,
Alan Confesson,
militant PG comité de Grenoble (38)



Les chemins de la Transition

Pour en finir avec ce vieux monde

coordonné par Thomas Coutrot, David Flacher, Dominique Méda

Editions Utopia avril 2011
Articles écrits par 18 économistes, sociologues, philosophe,géographe, journaliste essentiellement français mais aussi américains, espagnol,anglais, belge
Bibliographie de 10 pages

Crise économiques, crise écologique, crise sociale, crise démocratique, et plus profondément crise de sens : nos sociètés subissent les conséquences d’un développement insoutenable et inégalitaitre issu de l’idéologie néolibérale qui s’est répandue dans le monde ces trente dernières années...cet ouvrage vise à montr pourquoi et comment il est possible d’adopter un mode de développement radicalement différent, non obsédé par la croissance
Comment passer d’une économie des quantités à une économie de la qualité ?peut on penser une prospérité sans croissance, avecqelles nouvelles définitio et répartition des richesses ?Comment faire de la contrainte écologique une extaordinaire occasion de transformer le système, économique et les rapports de travail pour que chacun accède à un travail décent ?Dans la transition vers ce nouveau monde, quels rôles peuvent jouer le système éducatif, la relocalisation des activités, le revenu d’existence, les coopératives, le revenu maximum, la reconnaissance des biens communs mondiaux ?

Tous les auteurs qui n’ont pas une vision unique d’un nouveau modèle de société ni des moyens d’y parvenir, partagent la conviction qu’aucune fatalité ne condamne l’humanité à détruire son habitat social et terrestre, à condition qu’elle reconnaissance les limites que lui impose la nature et qu ’elle mobilise l’immense potentiel innovateur de son intelligence collective


Tariq Ali : Obama s’en va-t-en guerre

La fabrique éditions, Paris 2010, 181 pages, 15 euros

Jeudi, 18 Novembre 2010 16:08

Pour le reste, les affaires continuent

Ce livre n’aurait pas eu de place, si les descriptions du monde, des États-Unis, n’étaient pas si entachées de simplismes, d’illusions et de refus d’analyses sérieuses. Le fonctionnement de la très particulière démocratie étasunienne, la place dominante de cet État dans l’arrangement hiérarchique du monde et dans le fonctionnement réellement existant du capitalisme n’ont pas droit de cité dans « la médiasphère orwellienne » qui continue « à proclamer que la paix était la guerre et la guerre est la paix »

Il convient alors avec Tariq Ali, de souligner que « La portée emblématique de la victoire d’Obama ne doit pas être sous-estimée mais a-t-on jamais dépassé le niveau des symboles ? »

Et de l’Irak, à l’Afghanistan, de la Palestine à certains pays d’Amérique latine, du soutien aux banques à la pseudo réforme de la santé, du statut des minorités au refus de l’avortement, de la peine de mort aux politiques carcérales, du maintien des responsables de la crise financières au refus d’engagement sur le climat, comme le dit à juste titre l’auteur « la nuit étoilée disparut et un demi-jour gris et brumeux tomba une fois de plus sur le pays ».

L’auteur analyse les différentes politiques à l’aune des illusions « parler de trahison est stupide puisque rien n’a été trahi sinon les illusions que chacun a bien voulu se faire ». Il décrypte les réalités sourdes et persistantes, loin des mensonges assénés. Nous sommes ici loin de la conception toujours affirmée de ce qui serait bon pour les États Unis (entité mythologique sans classes, sans genres, sans racialisation, sans Noir-e-s, sans hispaniques, etc) serait bon pour le monde.

Une salutaire réflexion sur le va-t-en guerre Obama et plus globalement sur la transformation du cynisme en hypocrisie.

Tariq Ali : Obama s’en va-t-en guerre

Didier Epsztajn


Et le soleil vint

De Boeck, 248 p., 17 euros

Une lumière nous vient d’ailleurs - et aujourd’hui même, le soleil revient ! C’est un livre de l’économiste Tim Jackson, Prospérité sans croissance. La transition vers une économie durable (De Boeck, 248 p., 17 euros). Il explique, avec un solide appareillage d’analyse économique, combien le système actuel est bloqué. Il montre que la crise financière découle de l’endettement - on le savait -, mais que cet endettement forcené découlait de la recherche obsessionnelle de la croissance, seul moyen trouvé pour maintenir un équilibre instable. Il explique qu’on peut en revanche concevoir une économie prospère sans détruire la biosphère. Bien sûr, cela suppose de changer les principes du système. C’est la seule chose qui peut nous rendre optimiste : la volonté de changer.