Jeudi 28 mai, Montargis : soirée-débat « Libre-échange » Avec Thomas Porcher et Benoît Bréville

Jeudi 28 mai au Tivoli à Montargis

TAFTA - CETA - ALENA

Traités de libre-échange et commerce international : les puissants redessinent le monde

Entrée libre

20 h00 : projection du documentaire de Yannick Bovy :« Transatlantique arnaque "

20h30 - conférence-débat avec :
 Thomas Porcher, Docteur en économie, Professeur de l’Université Panthéon-Sorbonne, auteur de livres récents : « TAFTA, l’accord du plus fort » et « Le mirage du gaz de schiste »
 Benoît Bréville, journaliste, Rédacteur en chef adjoint du Monde diplomatique, collaborateur du n° du Manière de Voir : « Libre-échange et commerce international » (juin 2015)

A l’initiative des Amis du Monde diplomatique, d’ATTAC 45, de l’AMAPP du Gâtinais, en partenariat avec le Comité gâtinais « Stop TAFTA »

Quand les profits des multinationales priment sur les droits des peuples et la planète

La multiplication de par le monde des accords mondiaux de libre échange témoigne d’une accélération de l’emprise des firmes multinationales sur l’économie mondiale, et par conséquent sur la vie des citoyens soumis à leurs intérêts. Ils sont présentés comme des vecteurs de croissance économique, mais l’expérience démontre qu’au contraire ils entraînent destruction d’emplois et régression sociale.

Ces accords, qui ont force de traité, s’attaquent directement aux réglementations sociales et environnementales, fragilisant les peuples et la planète, et mettant en péril les fondements de la démocratie. En effet, les traités prévoient un dispositif juridique permettant aux entreprises de poursuivre un Etat devant des tribunaux d’arbitrage privés et de réclamer compensation pour des pertes de profits actuels, ou même futurs, qui résulteraient d’une décision de politique publique.

Les accords transatlantiques avec l’Amérique du Nord, Etats-Unis et Canada, (accords dit TAFTA et CETA), actuellement en cours de négociation, ne font pas exception à la règle. Au contraire …

L’adoption de tels accords affectera directement notre quotidien

Qu’il s’agisse de l’agriculture avec la remise en cause des normes qui protègent notre alimentation en interdisant OGM, bœuf aux hormones, poulets traités au chlore. Avec aussi l’extension des droits de propriété intellectuelle au profit des multinationales semencières et chimiques, destructrices de l’agriculture paysanne.

Qu’il s’agisse des menaces sur l’environnement avec, par exemple, la levée des interdictions d’exploitation de gaz de schiste par fracturation hydraulique, pratique actuellement interdite en Europe. La région Est-Gâtinaise est en ligne de mire.

Il en va de même pour les services publics : eau, santé, éducation … Les collectivités locales et territoriales vont devoir affronter une offensive accrue des firmes privées. Même crainte au plan de l’emploi : la course aux bas salaires et au démantèlement du droit du travail, déjà bien engagée, ne peut que s’amplifier.