8 mars 2019, Journée Internationale des droits des Femmes

, par André

A L’APPEL DES ORGANISATIONS SYNDICALES DU LOIRET

CGT, Solidaires, FSU, CNT, UNEF

[*Rassemblement à 15h40 Place de Gaulle, Orléans*]

  • En 2019, l’égalité entre les femmes et les hommes n’existe dans aucun pays. En France, les femmes continuent de gagner en moyenne 27% de moins que les hommes à postes équivalents. Cet écart peut atteindre jusqu’à 48% pour les retraites.
  • Chaque année, 216 000 femmes déclarent être victimes de violences conjugales. En 2017, 130 d’entre elles ont été tuées par leur compagnon ou ex…
  • En fait, l’organisation du travail, telle que nous la connaissons, maintient les femmes dans un statut d’infériorité institué sur le modèle patriarcal. Elles subissent la reproduction du partage traditionnel des rôles comme dans la sphère privée. Vouloir s’attaquer, pour ne prendre qu’un exemple, aux temps partiels imposés, vécus majoritairement par les femmes, permettrait non seulement d’améliorer les conditions de travail des femmes mais révolutionnerait le travail de tous. Les conséquences ne s’arrêteraient d’ailleurs pas aux portes des entreprises mais remettraient en cause l’organisation même de l’Etat social. En effet, cela pousserait par exemple au développement et à l’amélioration des services publics, notamment ceux concernant l’accueil de la petite enfance ou l’accompagnement à la personne.
  • Chaque droit gagné pour les femmes permet donc non seulement de faire évoluer les conditions de travail de tous mais également de mieux articuler les temps sociaux.
    Cette égalité ne peut plus être l’objet de déclarations de principes. Elle doit devenir une cause nationale et européenne avec d’importants financements publics et des dispositions législatives concrètes traduisant le principe d’égalité femme/homme.

En 2019, les femmes en France sont toujours payées 27% de moins que les hommes. Comme si elles arrêtaient tous les jours d’être payées à 15h40.

Faisons du bruit pour la défense des droits des femmes
Pour dire que nous exigeons nos droits. Pour exiger que notre travail soit reconnu et rémunéré. Pour imposer la fin des violences et garantir nos libertés de choix. Pour gagner l’égalité. Pour faire entendre nos revendications à nos employeurs et au gouvernement. Nous appelons à une grève féministe le 8 mars 2019.
Débrayons à 15h40.

[**Portons toutes et tous un foulard violet !*]

<Lecteurpdf1952|largeur=100%>

[**Premiers signataires*]

ActionAid France-Peuples Solidaires, Association Nationale des Etudes Féministes, Attac, CGT, CADAC, Chiennes de Garde, Collectif Civg Tenon,
Collectif National pour les Droits des Femmes, CQFD Lesbiennes féministes, En avant toute(s), Groupe Femmes Gilets Jaunes, Femmes Egalité,
Femmes Libres Radio Libertaire, Fédération Nationale Solidarité Femmes, Femmes migrantes debout, Fondation Copernic,FSU, Groupe F, Le
Mouvement, Ligue des Femmes Iraniennes pour la démocratie, Marche Mondiale des Femmes, Maison des Femmes de Paris, Maison des femmes
Thérèse Clerc, Mouvement du Nid 75, Mouvement des Femmes Kurdes en France, Osez le féminisme, Planning Familial, Rajfire, Collectif féministe
Ruptures, SKB, Solidaires,Touche Pas à Mon Intermittent.e, Tou.te.s contre les violences obstétricales et gynécologiques !, UNEF, UNL.