Articles de Marc Laimé ...
« Un mot sur la concurrence. La concurrence est l’âme du commerce. C’est un aiguillon pour le capital et le travail, le consommateur en bénéficie. Elle stimule les affaires et elle donne la mesure de la prospérité nationale. Elle ranime les énergies latentes d’un peuple, développe les ressources d’un pays ; elle lègue à une nation, comme un objet de première nécessité, l’indépendance individuelle et collective.
Tout cela - et bien d’autres choses encore - est le résultat, ou du moins, on le prétend, de la concurrence.
Le peuple, les grandes masses agitées, le croient, cela doit être vrai, mais le peuple a été, est, et peut être trompé. Prenons comme exemple le jeu de la coquille. Il est simple - le pois, les coquilles, l’opérateur se trouvent exposés à la vue de tous. Cependant, combien y a t-il de gens qui échouent dans leur tentative de réaliser cet exploit dérisoire : désigner la coquille sous laquelle se trouve le pois ?
Pourtant ils se prononcent aussi hâtivement sur les mérites ou les démérites de la concurrence. Si chaque citoyen voulait consacrer à la question une analyse honnête et réfléchie, comme les conclusions seraient différentes.
Procédons à cette analyse, en prenant pour exemple l’affaire purement locale des compagnies rivales de distribution d’eau d’Oakland.
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« L’adoption par la commission des affaires économiques de l’Assemblée Nationale, de l’amendement de plusieurs députés bretons, visant à relever le seuil d’autorisation pour les porcheries de 450 à 2000 places ( !) est une véritable déclaration de guerre à la politique environnementale. Il a été voté hier soir mercredi 16 juin, en catimini, à l’occasion de l’examen du projet de loi sur la modernisation agricole.
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Le 24 juin 2010 s’est tenue la réunion du Syndicat des eaux d’Ile-de-France qui devait adopter le délégataire Veolia pour le marché de l’eau dans les 133 communes membres du syndicat intercommunal.
Santini, le président, avait déplacé cette réunion à Choisy plutôt qu’au coeur de Paris. La crainte des sans-culottes avait aussi produit une organisation de la séance publique... sans public. L’abstention du PC et du PS a été mal suivie par leurs membres puisque 20 élus ont voté contre et 22 se sont abstenus. On ne saura pas qui a voté quoi : les élus se sont prononcés pour un vote secret alors qu’ils sont censés se prononcer en fonction du mandat reçu de leurs conseils municipaux.
Une réunion en catimini et sans vrai enjeu, honteuse.
La particularité du SEDIF est que son président Santini, publiquement contesté, est entouré d’un bureau qui comprend outre ses alliés politiques traditionnels aussi ses lieutenants du PS ou du PC.
La séance fut animée, du côté des citoyens en tout cas.
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