Appel à manifester le samedi 13 juin 2009

, par attac92clamart


Le samedi 13 juin aura lieu une manifestation syndicale unitaire.

Attac-IdF sera présent en un point fixe.
"Nous avons prévu d’être Boulevard Saint Marcel, non loin de la rue Jeanne d’Arc. Le choix du côté pair ou impair se fera ultérieurement. L’installation des tables et banderoles se fera à 13h00 (ou peut être avant). Nous aurons besoin d’aide.
Le siège a prévu de nous fournir des tracts. Nous en parlerons lundi lors de la réunion de coordination Ile de France."

Venez nombreux avec vos drapeaux et oriflammes, pour assurer une visibilité à notre association.
 


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De puissantes journées de manifestation et de grève ont eu lieu ces derniers mois en France et dans plusieurs autres pays européens. Cependant, ces mobilisations doivent être amplifiées parce que jusqu’ici, elles n’ont entraîné aucun infléchissement réel des politiques gouvernementales en France, en Europe, ou au plan international.

Et pendant ce temps-là, la crise continue :
- Près d’un milliard de personnes souffrent de la faim dans le monde, 150 000 en meurent chaque jour ; cette crise alimentaire a été renforcée par la spéculation sur les produits alimentaires, les augmentations des prix de l’énergie...
- Le nombre de chômeurs monte en flèche dans tous les pays développés... En France les politiques sociales et fiscales demeurent, avec les mêmes objectifs gouvernementaux : travailler plus pour qui travaille, forcer celles et ceux qui sont au chômage à accepter n’importe quel emploi, mal rémunéré, à temps partiel, avec la menace de suppression des indemnités de chômage.
Pas de justice sociale, des inégalités croissantes parmi les populations et entre les peuples, pas de volonté de redresser la dégradation de l’environnement qui pénalise les plus pauvres... cela veut dire qu’il n’y a pas de changement de politique. Certes, on fait semblant de s’attaquer aux paradis fiscaux, de lutter pour une plus grande transparence des marchés ; on a même repris les idées d’Attac en évoquant une taxe à instaurer sur les transactions de change pour aider au développement… mais tout cela est d’une faiblesse intolérable au vu des problèmes accumulés.

Ne pas payer la crise, c’est une chose...
Cela veut dire qu’il faut refuser que celle-ci soit l’occasion de nouvelles remises en cause des droits, et d’une dégradation plus importante de la situation de celles et ceux qui travaillent, qui sont au chômage ou à la retraite.

... mais il faut aussi mettre le système hors d’état de recommencer
- De quelle reprise est-il question pour demain ? Celle qui va permettre de réaliser des profits gigantesques sur les marchés ? d’accroître les inégalités sociales dès que stock-options et parachutes dorés seront à nouveau légitimes ?
- Nous ne voulons pas non plus que revienne une croissance économique qui ne connaît qu’une forme de richesse produite, celle qui rapporte, et que nous avons critiquée depuis des années car elle ne tient compte ni des besoins sociaux, ni des nécessités écologiques.

Pour Attac la crise doit être l’occasion de rompre avec les anciennes politiques :
- établir un revenu minimum et un revenu maximum,
- mettre en place une fiscalité qui permette de répondre à l’ensemble des besoins sociaux,
- contrôler les capitaux, bloquer leur évasion et le dumping fiscal,
- engager un développement basé sur les besoins sociaux et écologiques, ce qui implique des reconversions et une relocalisation des emplois.

Nos mobilisations communes dans cette période doivent être l’occasion de revendiquer et de débattre ensemble sur ces enjeux fondamentaux.
Au-delà de cette journée, Attac participera à plusieurs initiatives cet été :
- manifestations contre les paradis fiscaux en Suisse, à Monaco, en Andorre au moment du passage du Tour de France ;
- AlterTour pour une planète « sans dopages », du 4 juillet au 9 août ;
- Mobilisation à Notre-Dame des Landes, en Loire-Atlantique, entre le 1er et le 9 août, afin de lutter contre le projet de nouvel aéroport nantais et de préparer les actions destinées à peser sur les prochaines négociations sur le climat qui auront lieu à Copenhague à la fin de l’année ;
- lancement d’une campagne « Changez de banque » parce que nous ne sommes pas prisonniers des établissements financiers qui ont conduit à la situation présente.