la mairie de Paris prend acte du vote.

, par attac92clamart

voici le texte de l’adjointe de Paris en charge de l’eau : L’eau, un enjeu de Paris Métropole » 16/12/2008 Par Mme Anne LE STRAT Anne Le Strat, adjointe chargée de l’eau, l’assainissement et la gestion des canaux : « Dans la poursuite du débat démocratique autour du service de l’eau à Paris, la réflexion doit s’engager sur la mutualisation des services de l’eau en Ile de France, dans le cadre de Paris Métropole. ». A l’occasion du débat de jeudi dernier au SEDIF (Syndicat des Eaux d’Ile-de-France), certains administrateurs - au premier chef son président, André Santini -, semblent avoir débordé le cadre de leurs débats internes, pour évoquer, en termes très critiques, la réforme du service de l’eau engagée par la Ville de Paris, en avançant plusieurs contre vérités. La prétendue absence de débat à Paris dénoncée par André Santini ne manque pas de saveur. La reprise en main de son service de l’eau par la collectivité parisienne a été placée au cœur de la dernière campagne municipale. La réforme mise en œuvre aujourd’hui a donc la plus grande des légitimités, celle des urnes. Le vote à bulletin secret choisi par le SEDIF est, quant à lui, une autre manière d’envisager la transparence nécessaire à tout choix de politique publique. André Santini s’étant autorisé à évoquer une hausse programmée de la facture de l’eau dans la capitale, pour les prochaines années, la Ville de Paris réaffirme son ambition, dans le cadre du nouveau mode de gestion : offrir aux Parisiens l’eau de la meilleure qualité au meilleur coût. Dans un contexte économique tendu, et alors que la part eau de la facture a augmenté de 260% depuis 1985, pour la première fois, Paris s’engage avec cette réforme à la stabiliser en euros courants, ce qui se traduira bien sûr par une baisse relative du prix de l’eau. Il faut rappeler que l’eau à Paris est près de deux fois moins chère que celle dans l’immense majorité des communes relevant de la responsabilité du SEDIF. A travers cette décision, la Ville de Paris s’est donné un cadre solide et légitime pour s’inscrire dans la réflexion relative à la mutualisation des moyens de production de l’eau potable dans l’espace francilien. Dans cette perspective, des discussions ont débuté entre les élus représentant les différents services de l’eau de cette zone (Ville de Saint-Maur, Syndicat d’alimentation en eau potable de la Vallée de Chauvry (SIAEP), Syndicat mixte pour la gestion des eaux de Versailles et de Saint Cloud (SEVESC), Syndicat des eaux de la Presqu’île de Gennevilliers, SEDIF, Ville de Paris), lors d’une réunion tenue le 4 décembre dernier. La Ville de Paris est très attachée à l’objectif de ce travail collectif et au bon état d’esprit qui doit y présider et entend se montrer constructive : l’ensemble des communes concernées par ce projet de mutualisation ayant vocation à adhérer au Syndicat d’études Paris métropole, la Ville de Paris proposera que « la réflexion relative à un « Grand Paris de l’eau » se poursuive dans ce cadre, avec les services concernés, en formant un groupe ad hoc selon des modalités discutées collectivement et de manière transparente ». A travers cette démarche, c’est une pierre supplémentaire à l’édifice de Paris Métropole qui pourrait être posée, en offrant de manière concrète aux habitants de son territoire une avancée importante quant à un enjeu environnemental, économique, social et démocratique de premier ordre.