Attac - Val de Marne
Accueil du site > Les nouvelles > Retraites : les vrais enjeux pour un vrai débat

Retraites : les vrais enjeux pour un vrai débat

Débat public Le jeudi 1°Avril,20 heures, Maison des Syndicats,13 rue des archives,CRETEIL

dimanche 14 mars 2010

Trop de vieux (sic)…Pas assez de jeunes au boulot……. Et si, au delà de la seule démographie, on parlait vraiment du financement des retraites

La question des retraites ne sera pas résolue tant qu’on ne s’attaquera pas à la racine du problème : la répartition fondamentale entre revenus du travail (retraites incluses) et revenus du capital, qui est elle-même liée à l’emploi et à la durée du travail. Tant que le tabou de ne pas s’attaquer aux revenus financiers dominera, rien ne sera possible hormis l’aggravation de la pauvreté, des inégalités et des discriminations envers les femmes.

Si on parlait sérieusement des

RETRAITES

Avec

Pierre KHALFA, Solidaires, ATTAC

Vlady FERRIER, Ugict- CGT

Débat public

Le jeudi 1°Avril,20 heures,

Maison des Syndicats,13 rue des archives,CRETEIL

Toutes les réformes des retraites menées depuis 1993(Veil 1993, Juppé 1995, Fillon 2003) ont abouti à une baisse importante du niveau des pensions.Sous prétexte d’allongement de la durée de la vie, le gouvernement veut aller plus loin et mettre en cause le droit à la retraite à 60 ans, augmenter encore la durée des cotisations et donc abaisser encore le niveau des pensions.

Après les exigences exprimées par le Medef tout au long de l’année 2009 pour reculer l’âge de la retraite et la certitude affichée par le gouvernement d’y procéder, le Conseil d’Orientation des Retraites a remis au Parlement son rapport qui étudie le passage d’un système par répartition par annuités à un système par points ou par comptes notionnels. Disons-le nettement : ce changement complet de système serait une catastrophe. Le résultat serait sans appel : le COR estime à 15 % la nouvelle baisse des pensions à prévoir. Que ce soit par points ou par comptes notionnels, il s’agirait de se débarrasser de la contrainte d’avoir à assurer un taux de remplacement minimal du salaire. Dans les deux cas, la plupart des salariés, et surtout les salariés pauvres et effectuant les travaux pénibles, seraient obligés de travailler toujours plus longtemps.

La question des retraites ne sera pas résolue tant qu’on ne s’attaquera pas à la racine du problème : la répartition fondamentale entre revenus du travail (retraites incluses) et revenus du capital, qui est elle-même liée à l’emploi et à la durée du travail. Tant que le tabou de ne pas s’attaquer aux revenus financiers dominera, rien ne sera possible hormis l’aggravation de la pauvreté, des inégalités et des discriminations envers les femmes. Attac, qui a joué un rôle important sur cette question depuis sa création, notamment dans le 94, et très activement en 2003 pour décrypter les mensonges entourant la question des retraites, s’engagera résolument pour refuser l’accaparement des richesses par une minorité.

ATTAC 94 vous invite à venir débattre de ces questions qui, loin d’être techniques et réservées aux experts, méritent un vrai débat de société. C’est à nous de choisir notre système de retraite, nos vies.

Nous voulons lancer un grand débat national analogue à celui que nous avions suscité avant le référendum sur le TCE.

SPIP | | Plan du site | Suivre la vie du site RSS 2.0