Des membres de la police sont arrivés extrêmement nombreux et ont commencé à encercler tout le campement. Ils ont retiré les tentes de manière violente alors qu’il y avait des migrants à l’intérieur. Après la confiscation brutale des tentes et couvertures, les exilés et certains de leurs soutiens ont été nassés, dispersés avec des grenades de désencerclement puis pourchassés dans les rues pendant plusieurs heures sans relâche par de nombreuses forces de police. Des personnes ont été intimidées, molestées, blessées par les forces de l’ordre qui ont fait usage de flash-ball, de gaz lacrymogènes et de matraques. Il n’y a aucune volonté politique de discuter pour trouver une solution et sortir ces personnes de la rue, seulement la volonté de les disperser par la force. MSF en appelle à la responsabilité de l’État et du ministère de l’Intérieur pour faire cesser le harcèlement des personnes exilées à la rue et leur garantir un hébergement digne et pérenne, d’autant plus urgent en période hivernale et de pandémie de COVID-19. |