L’OMC et l’Union Européenne tentent d’imposer de nouvelles règles de négociations aux pays du tiers-monde

Loin des peuples et dans le secret d’une diplomatie opaque, le secrétariat de l’OMC, poussé en cela par l’Union européenne, tente de donner un coup d’accélérateur à l’AGCS, face auquel nombre de pays se sont montrés jusqu’ici réticents. Seule une petite cinquantaine a, à ce jour, déposé des offres de libéralisation de secteurs de services, offres au demeurant jugées d’insuffisante qualité par l’UE et le secrétariat de l’OMC.
Pour remédier à cet état de fait, l’UE pousse pour que, désormais, ces offres soient soumises à des critères de "qualité" qui entraîneraient de plus grandes ouvertures de services, c’est-à-dire de plus fortes libéralisations.

L’UE, avec la complicité du secrétariat de l’OMC, réunit ce jour à cet effet un certain nombre d’Etats (ceux dits du « Quad » Union Européenne, Etats-Unis, Japon, Canada), ainsi que la Chine, Hong Kong, l’Inde, le Brésil, le Rwanda et la Malaisie).

Attac dénonce cette tentative de modifier en comité restreint les règles du jeu des négociations commerciales internationales.

Attac dénonce les menées de l’Union européenne pour tenter d’imposer, par une diplomatie secrète, davantage de libéralisations.

Le Bureau d’Attac ce 23/06/05