Lettre ouverte aux élus L’eau

ATTAC NÎMES
(24 rue de la Paix, 30900 Nîmes)

Lettre ouverte aux élus

L’eau

Premier service public pris en charge par la commune, indispensable à la vie, patrimoine commun universel, l’eau appartient à tous. Cette source de vie est devenue au fil du temps un bien économique et social dont l’utilisation, la transparence et la participation forment l’éthique qui préside à sa gestion.
Partant de ces principes et des factures d’eau de 2005, le comité local Attac Nîmes interpelle par courrier les élus fin 2005, sur l’augmentation constatée du prix de l’eau et sur le fait que la part Nîmes/métropole remplace désormais, sur la facture d’eau, la part ville de Nîmes ; dessaisissant ainsi de la gestion de l’eau la commune collectivité politique, au profit d’une structure administrative Nîmes/métropole avec pour effet le découplage citoyens / centre de décisions.
Outre la réponse des groupes les plus importants de l’opposition, seul un élu de la majorité nous répondait indiquant parmi d’autres éléments intervenant sur le prix de l’eau : « la part PPCI, les prélèvement non pas évolués ». Cette information, part PPCI qui n’apparaît pas sur la facture d’eau, pose quelques interrogations.
En effet, le PPCI équipement collectif de protection de catastrophe naturelle financé par le contribuable, n’a pas de rapport avec l’usage d’un bien, l’eau potable, dont le coût de service est supporté intégralement par l’usager/consommateur à travers le versement de redevances et taxes.
Par ailleurs, le prélèvement PPCI n’a-t-il pas pénalisé l’entretient du réseau d’eau Nîmois qui avec un faible rendement 56 %, et un indice linéaire de perte élevé 37,5 m3/Km/jour, produit un gaspillage sévère de cette précieuse ressource.
C’est la raison pour laquelle nous interpellions par courrier fin novembre 2006, à nouveau les élus, pour connaître les éléments intervenant sur le prix de l’eau, le pourcentage de la part PPCI, la hauteur de ce prélèvement, son utilisation.

A ce jour nous n’avons aucune réponse quant à ces interrogations sur la gestion de ce patrimoine commun à tous qu’il convient de protéger et de défendre, l’eau.

Nîmes, le 29-12-2006.

Le comité local ATTAC Nîmes