OGM : Face économique et sociale (décembre 2008)

vendredi 2 janvier 2009
par  Marie Solange Pasdeloup

Depuis qu’il a appris à domestiquer le monde végétal, l’homme sédentarisé a utilisé une partie du produit de ses récoltes pour réensemencer les champs, une pratique qui se perpétue encore largement
Dans les années 70, la naissance et le développement du génie génétique ont changé considérablement la donne au détriment du paysan menacé d’être privé du droit d’ensemencer son champ avec ses propres graines.

Appuyée sur le brevetage du vivant, la commercialisation des semences OGM transfère le droit de propriété des produits de la terre du producteur à l’industriel qui en vient à contrôler toute la chaine alimentaire.

N’en déplaise à Axel Khann, nombreux sont ceux qui contestent que la transgénèse soit sous contrôle autant que ses promoteurs le prétendent.

Nous nous garderons d’entrer dans le détail de cette controverse scientifique, aux enjeux pourtant considérables, faute de compétences pour en parler mais aussi parce que le risque OGM ne se limite pas au danger de la transgression des lois naturelles et de la création de chimères dont la nature n’avait même jamais rêvée.

En suivant l’exposé qui nous est proposé, nous pourrons constater que le marché des OGM est en réalité un marché oligopolistique très exclusif et constituant un danger avéré pour toute forme de marché agricole reposant sur une agriculture naturelle, qu’elle soit biologique ou même intensive.

Nous entendons démontrer que l’agriculture OGM n’utilise pas seulement la technique casino dans le pari technique et scientifique qu’elle représente mais qu’elle repose sur des techniques commerciales plus proches des pratiques mafieuses que d’un marché libre et non faussé.


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