Compte- rendu

La présentation a été vidéofilmée : La vidéo peut être récupérée, en format MP4 sous le lien suivant : Le grand marché. [1]
Le texte de présentation, un peu plus complet avec des références accessibles sur Internet est disponible sous le lien : L’ordre multinational
Le débat : Un constat : Les multinationales se donnent beaucoup de mal et mettent en œuvre des moyens considérables pour maintenir un environnement mondial qui continue à servir leurs intérêts.
La négociation engagée pour leur compte entre le gouvernement étasunien et la commission européenne en est une nouvelle illustration, qui porte atteinte à la notion même de démocratie.

Pourtant, la société civile, représentante dans sa diversité des 99% pris en otage par leurs agissements n’est pas totalement démunie : à plusieurs reprises, la mobilisation populaire a su faire échouer les tentatives de coups d’état néolibéraux contre des pouvoirs politiques affaiblis par la corruption et le noyautage . Cette fois encore la victoire sera au rendez-vous si le plus grand nombre prend conscience du danger : déjà, la façon dont le réseau social mondial pénètre l’opacité et lève le voile sur des négociations supposées secrètes est un encouragement pour tous ceux qui croient fermement qu’un autre monde est possible.

Déjà, partout , particulièrement dans et autour de l’UE des mouvements indignés clament leur volonté de mettre fin à l’indignité d’un système qui rabaisse le citoyen au niveau d’une variable d’ajustement d’une économie centrée sur le profit de quelques uns.

Pour autant, si nous ne voulons pas que le système nous récupère (A.M.I., traité constitutionnel, directive Bolkestein … ) comme à chaque fois que la mobilisation s’estompe, il convient que nous renforcions notre réseau défensif pour le rendre pérenne et les citoyens doivent prendre et renforcer le contrôle des associations, des syndicats, et des partis politiques, en y adhérant et en luttant à l’intérieur pour les soustraire à l’influence d’un libéralisme issu du néolibéralisme Thatchérien qui prétend nous persuader que « il n’y a pas d’alternative ».

C’était l’orientation que souhaitaient donner les animateurs à un débat animé par de nombreux participants dont la diversité autant que le caractère incisif des questions augure bien de futures mobilisations.

Attac a notamment suggéré qu’on analyse la possibilité de développer un réseau local de résistance au PTCI, et qu’on mêne la campagne pour les élections municipales comme pour les élections législatives. Attac paris 12 tient chaque premier jeudi du mois une permanence à a MDA. Le comité local invite citoyens et associations à venir y discuter de ce projet pour lutter plus efficacement contre un danger qui menace non seulement chaque citoyen mais la structure même du pouvoir démocratique, du village au continent.