A l’heure du réchauffement climatique, des accaparements des terres, des désastres environnementaux, l’extractivisme, le pillage des ressources naturelles, humaines et financières, apparaît au cœur des problématiques contemporaines.
La dépossession des richesses de la planète - végétales, minières et fossiles - accompagne l’agriculture productiviste et son bras armé l’agrobusiness alimentaire qui participent à la faim et à la malbouffe dans le monde.

Pourtant, aujourd’hui, les résistances à l’extractivisme – les activités d’extraction de ressources agraires, pétrolières ou forestières s’affirment et soulignent les tensions autour de l’aménagement du territoire et les enjeux démocratiques.
Notre-Dame-des-landes, Sivens, usine des Mille Vaches, Roybon, triangle de Gonesse, ces combats rejoignent les luttes nord-américaines contre les gaz de schiste, celles des anti-barrages en Inde, celles des communautés latino-indiennes pour la protection de la biodiversité et de leur propre souveraineté alimentaire.
L’expérimentation des opposants et zadistes préfigure d’autres modes de vie, durables, décarbonés (fin du conso-gaspillage) par l’habitat partagé, la permaculture, l’agro-écologie paysanne, et un nouveau paradigme du « développement ».