La retraite selon Macron
Comme à son habitude depuis la dernière élection, le gouvernement nous propose « une « large consultation citoyenne » sur un projet de démolition de la retraite par répartition déjà
bouclé dans les moindres détails . Pour autant, l’initiative est bienvenue : on ne refuse pas le droit de donner son avis, et de notre mobilisation dépendra la liberté de manœuvre de Jupiter et de sa garde prétorienne.ses technocrates. Parmi les principes déjà annoncés sur les intentions du gouvernement, il y a l’évolution du système de retraites sous la forme de « comptes notionnels » dont on nous vante les mérites.Nos annalistes vous livrent ci- après quelques réflexions utiles sur le sujet.
AU DELÀ DES APPARENCES : Il y a dans le projets soumis à enquête un système de retraite « notionnel » attractif : Avec une partie de mon salaire, j’achète des
points, plus je travaille, plus j’ai de points à la retraite et si je n’en ai pas assez, je travaille juste un peu plus longtemps. Si j’en ai assez, je profite plus tôt de ma retraite. En plus, c’est l’égalité ! Un euro de cotisation donne autant de points à n’importe qui et la valeur du point est la même pour tout le monde. C’est à se demander pourquoi on n’y a pas pensé plus tôt ! Seulement c’est un peu flou et selon une formule devenue célèbre, « si c’est flou c’est qu’il y a un loup »
PREMIER LOUP : Les cotisations dans le système envisagé limenteront un « capital virtuel » strictement individuel qui vivra ce que vivent les capitaux suivant les lois du marché. Eh oui, c’est un système par capitalisation ! Il sera transformé à la retraite en rente viagère en fonction du capital accumulé Le système par compte notionnel de la Suède a volé en éclat en 2008 avec la crise économique et il a fallu y augmenter l’age de la retraite pour maintenir le niveau des pensions.
SECOND LOUP : Le traitement des trimestres éventuellement manquants : maladie, chômage... On vous l’a dit même si ce n’est que partiellement exact : tout euro cotisé vous sera rendu tout l’argent cotisé sera à vous, rien qu’à vous. Le compte est INDIVIDUEL Où trouvera-t-on l’argent nécessaire pour se protéger contre les aléas du parcours professionnel ? Dans une assurance de plus ? Ou dans la poche du contribuable ? En réalité, c’est la notion de solidarité qui disparaît avec le compte
individuel notionnel..
CERISE SUR LE GATEAU : C’est un système universel. La valeur du point unique sera fixé par un organisme public en fonction de l’espérance de vie de
votre génération au moment de votre retraite ... plus du tout de votre carrière
professionnelle qui, dans de nombreux cas, conditionne votre espérance de vie personnelle, selon que vous travaillez sur des chantiers ou êtes cadre supérieur dans un bureau. Le niveau des retraites deviendra strictement dépendant des décisions
gouvernementales comme aux USA où le « minimum care » public assure juste des conditions de survie. Belle perspective.
CONCLUSION ?
Ce serait la fin de la prise en compte des onditions de carrière , de la pénibilité ou des contraintes particulières qui justifient les dispositions des différents statuts , publics ou privés, que le néolibéral MACRON veut absolument éradiquer.
Remplacé par quoi ? Par exemple, si vous en avez les moyens, par une assurance privée et sinon ... par rien, c’est bien le sens de cette réforme.
COORDINATION ATTAC ILE DE FRANCE

10 ans après la crise : Prenons le contrôle de la finance
Dix ans après la crise financière de 2008, l’époque est toujours aussi favorable à la finance, aux fonds d’investissement et aux banques. Les timides réformes engagées depuis n’ont pas réussi à ébranler sérieusement leur pouvoir. Sans compter qu’un nouveau cycle de dérégulation financière voit le jour en Europe et aux États-Unis.
Ce livre a été conçu par une équipe internationale composée de membres d’Attac Allemagne, Attac France et SOMO (Pays Bas)

Université d’été « solidaire et rebelle »
Du 22 au 26 août prochain à Grenoble se tiendra l’Université d’été « solidaire et rebelle » des mouvements sociaux et citoyens. Ce sera le rendez-vous estival incontournable pour Attac, ses militant·e·s et ses adhérent·e·s.
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65 anjs après, en souvenir de la répression du 14 juillet 1953 ; BAL POPULAIRE PLACE DE L’ILE DE LA RÉUNION (NATION), A coté de la colonne du trone, Boulevard de Picpus »
Le 14 juillet 1953 à l’arrivée du défilé traditionnel de la gauche politique et syndicale, place de la Nation, la police parisienne charge le cortège de nationalistes algériens pour leur arracher banderoles, drapeaux, pancartes et portraits de leur leader. Affrontements, heurts, bousculades, les policiers tirent. On relèvera sept morts : six Algériens et un syndicaliste CGT français venu s’interposer et de nombreux blessés, dont 50 par balle. Une répression qui a disparu de notre mémoire.
18h30 >Hommages. Prises de parole
19h00 >1ère partie du bal avec de la valse musette mais Aussi du rock, de la pop ou du disco
22h00 >Extrait du film documentaire « Les balles du
14 juillet 1953 » (20-25 minutes)
22h30 >2ème partie du bal avec les musiques du monde : salsa, reggae, raï, zouk, musique africaines, ...
Fin du bal à minuit.
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