Pour les droits des femmes, pour l’égalité, NON à cette Europe là.

, par Christine

Selon ses partisans, le "Trait ? constitutionnel" ferait progresser l’ ?galit ? entre les hommes et les femmes puisque des valeurs et des droits nouveaux y seraient reconnus. C’est un leurre et la Constitution contient m ?me de graves menaces de r ?gression.
Contrairement aux affirmations des partisans de la Constitution, l’ ?galit ? entre les hommes et les femmes n’est pas reconnue comme une valeur fondatrice de l’Union. De plus, les droits ou principes concernant les femmes qui y sont inscrits ne sont que pur affichage en l’absence de dispositif contraignant : de simples d ?clarations d’intention !
Il n’y a rien de nouveau par rapport aux trait ?s et aux Directives europ ?ennes en vigueur et il manque au contraire des droits essentiels pour les femmes.
Pire encore, certains des droits sociaux essentiels pour tous et particuli ?rement pour les femmes sont en r ?gression. Le droit au travail, inscrit dans la d ?claration des droits de l’homme de 1948, devient "le droit de travailler et la libert ? de chercher un emploi ? ! Avoir un emploi est la condition de l’autonomie des femmes. De m ?me, le droit ? un revenu minimum devient "le droit ? une aide sociale" : un recul particuli ?rement n ?faste pour les femmes qui repr ?sentent 80% des travailleurs pauvres et la majorit ? des ch ?meurs non indemnis ?s et des b ?n ?ficiaires de minima sociaux.

La remise en cause de ces droits n’est pas un hasard ! C’est l’application de la doctrine n ?o-lib ?rale qui est le fondement de la Constitution. Ainsi, au nom du march ?, on programme la privatisation des services publics. L’exp ?rience montre que leur recul fait retomber sur les femmes des t ?ches qui ne sont plus assur ?es par la collectivit ? ou qui deviennent trop chers, p ?nalisant par l ? les femmes les plus modestes.
Dans la strat ?gie europ ?enne de l’emploi, l’ ?galit ? entre les hommes et les femmes est utilis ?e pour l ?gitimer toujours plus de flexibilit ? et de pr ?carit ?. Depuis toujours, le temps partiel a ?t ? pr ?sent ? aux femmes comme le moyen de trouver un " ?quilibre entre la vie familiale et professionnelle". Le temps libre revendiqu ? par les mouvements f ?ministes pour la qualit ? de la vie est aujourd’hui vid ? de son contenu progressiste. Il est utilis ? pour l ?gitimer un temps de travail ? la carte qui dans le contexte actuel ne fait que satisfaire les besoins de flexibilit ? des employeurs. Une voie royale pour affaiblir la norme m ?me de temps complet et d ?velopper les statuts d’emplois pr ?caires !

Pour toutes ces raisons, il est essentiel de faire entendre la voix de toutes celles et ceux qui au nom de l’ ?galit ? hommes/femmes s’opposent ? cette Constitution. Plusieurs associations et militantes f ?ministes se sont d ?j ? exprim ?es en ce sens et veulent contribuer ? une campagne de d ?nonciation de cette Constitution.
En organisant cette rencontre publique, la commission "genre et mondialisation" d’ATTAC souhaite contribuer ? cette campagne et favoriser les convergences.


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