40 ans de luttes pour le collectif des bois noirs ! Et c’est pas fini !
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La mine d’uranium des bois noirs à Saint Priest la Prugne a été exploitée de 1955 à 1980 par le Commissariat à l’Energie Atomique (CEA) pour un usage militaire (bombe atomique) puis par la COGEMA. Les gestionnaires du site changent de noms (CEA, COGEMA, AREVA, ORANO ... ) ... pas le collectif des bois noirs ...
Ce collectif des bois noirs a mené pendant 40 ans un travail d’information et de luttes. C’est grâce à son action fédératrice que l’ancienne mine n’est pas devenue un site de stockage de déchets radioactifs (circulation d’eau importante entre les failles granitiques... ).
Il est à l’origine de nombreuses études, contre expertises menées notamment avec le CRIIRAD...
Mais le combat, d’études en réunions d’informations, continue car la durée de vie des éléments radioactifs est très très longue... et ce n’est pas que les alentours du site qui est exposé mais toute l’eau de la Besbre !
Le collectif s’oppose toujours à ce que ORANO (ex AREVA) mise sur la dilution des pollutions alors que la loi sur l’eau l’interdit . Il suit le devenir d’une partie des déchets radioactifs improprement appelés « stériles ». En Février 2009, suite à l’émission « Pièces à conviction » d’Elise Lucet, le parking du foyer de ski de fond de Lavoine a été complètement décaissé de ses stériles radioactifs.
A l’occasion de ses 40 ans, le collectif dont la richesse réside dans « la solidarité et les échanges » a édité une publication qui revient sur tout ce travail d’informations et de luttes... en mots, photos, cartes, graphiques...
Ce document est vendu au prix de 10 euros.
Il est en dépôt vente à la librairie Carnot de Vichy.
Pour les soutenir ou tout simplement s’informer, courrez y pour l’acheter !
Le combat continue... Pour preuve l’appel à se rassembler ce jeudi 13 juin 2019 de 12 h (à 14 h ?) devant l’entrée du site (en dessous du col Beaulouis à Saint Priest La Prugne) .
Il s’agit de montrer aux responsables d’ORANO et aux représentants de l’Etat qui visiteront le lieu à ce moment là que la vigilance citoyenne ne faiblit pas.