40 ans de luttes pour le collectif des bois noirs ! Et c’est pas fini !

dimanche 9 juin 2019
par  Attac Vichy
popularité : 88%

La mine d’uranium des bois noirs à Saint Priest la Prugne a été exploitée de 1955 à 1980 par le Commissariat à l’Energie Atomique (CEA) pour un usage militaire (bombe atomique) puis par la COGEMA. Les gestionnaires du site changent de noms (CEA, COGEMA, AREVA, ORANO ... ) ... pas le collectif des bois noirs ...

Ce collectif des bois noirs a mené pendant 40 ans un travail d’information et de luttes. C’est grâce à son action fédératrice que l’ancienne mine n’est pas devenue un site de stockage de déchets radioactifs (circulation d’eau importante entre les failles granitiques... ).
Il est à l’origine de nombreuses études, contre expertises menées notamment avec le CRIIRAD...
Mais le combat, d’études en réunions d’informations, continue car la durée de vie des éléments radioactifs est très très longue... et ce n’est pas que les alentours du site qui est exposé mais toute l’eau de la Besbre !
Le collectif s’oppose toujours à ce que ORANO (ex AREVA) mise sur la dilution des pollutions alors que la loi sur l’eau l’interdit . Il suit le devenir d’une partie des déchets radioactifs improprement appelés « stériles ». En Février 2009, suite à l’émission « Pièces à conviction » d’Elise Lucet, le parking du foyer de ski de fond de Lavoine a été complètement décaissé de ses stériles radioactifs.
A l’occasion de ses 40 ans, le collectif dont la richesse réside dans « la solidarité et les échanges » a édité une publication qui revient sur tout ce travail d’informations et de luttes... en mots, photos, cartes, graphiques...
Quarantième année de luttes<small class="fine d-inline"> </small>! Rétrospective
Ce document est vendu au prix de 10 euros.
Il est en dépôt vente à la librairie Carnot de Vichy.
Pour les soutenir ou tout simplement s’informer, courrez y pour l’acheter !

Le combat continue... Pour preuve l’appel à se rassembler ce jeudi 13 juin 2019 de 12 h (à 14 h ?) devant l’entrée du site (en dessous du col Beaulouis à Saint Priest La Prugne) .
Il s’agit de montrer aux responsables d’ORANO et aux représentants de l’Etat qui visiteront le lieu à ce moment là que la vigilance citoyenne ne faiblit pas.


Brèves

28 mars 2023 - Caisse de grève

Vous souhaitez faire un don pour soutenir les grévistes .. une caisse de solidarité en ligne est (...)

30 novembre 2022 - [Écoute critique] Analyse des propos du directeur du « Monde » sur France Culture à propos d’Assange

Jérôme Fenoglio, directeur du « Monde », répond aux questions de Guillaume Erner à propos de Julian (...)

13 avril 2022 - Programmes de l’extrême-droite : néolibéraux, nationalistes et tout sauf populaires

Les Economistes atterrés analysent les programmes présidentiels des deux candidats d’extrême (...)

25 novembre 2020 - Avec le soutien de Macron, Amazon continue à tisser sa toile en France

L’implantation d’Amazon en France connaît une dynamique exponentielle. Rien que ces deux derniers (...)

20 octobre 2020 - Campagnes d’Édouard Balladur et Jacques Chirac à la présidentielle 1995 : « Les sages ont taillé les comptes »

La Cellule Investigation de Radio France a enquêté sur les comptes de la campagne présidentielle (...)

17 juillet 2020 - Décès suite à une intervention policière : les deux-tiers des affaires ne débouchent sur aucun procès

Pas très rassurant non ?
A lire sur Bastamag

20 juin 2020 - Interpellation de Farida, infirmière : « Cette collègue ça aurait pu être nous toutes »

Le 16 juin, Farida, infirmière de 51 ans travaillant à l’AP-HP depuis 17 ans, a été violemment (...)

29 avril 2020 - La justice a massivement surveillé les militants antinucléaires de Bure

Des dizaines de personnes placées sur écoute, un millier de discussions retranscrites, plus de (...)

18 avril 2020 - Comment l’État a laissé tomber son usine de production de masques, l’une des plus importantes au monde

Le gouvernement prétend qu’il était impossible de prévoir le besoin en masques. C’est faux. Pour (...)

3 avril 2020 - Les sous et les morts

Face à la contestation qui gronde devant les milliers de fermetures de lit et les suppressions (...)