Mines d’uranium de la Montagne Bourbonnaise au Niger
par
popularité : 29%
Ce mercredi 27 septembre 2017, le collectif des bois noirs a organisé une conférence débat sur les conséquences du traitement de l’uranium en Montagne Bourbonnaise et au Niger avec la présence du militant nigérien Al-Mustapha Alhacen. Il a reçu le prix« Résistance » décerné par l’association Nuclear Free Future Award.
Al-Mustapha Alhacen à Vichy (Photo J. Mercier)
Un moment de rencontre précieux qui permet de montrer si cela était nécessaire que parler d’indépendance énergétique de la France avec l’énergie nucléaire est une foutaise. L’uranium utilisé vient pour grande partie d’exploitations de mines en Afrique (Gabon, Niger, Centrafrique) mais aussi du Kazakhstan.
Le public de la conférence (Photo J.Mercier)
Un extrait du documentaire, toujours d’actualité, l’héritage empoisonné de Dominique Hennequin a été présenté. Il montre comment Areva a exploité au mépris des populations locales (mais aussi des français expatriés) des gisements d’uranium au Niger (il est disponible sur la boutique en ligne de la CRIIRAD).
Al-Mustapha Alhacen présent à Vichy ce mercredi soir y est interviewé comme dans cet autre documentaire « Niger la bataille de l’uranium ».
Le lien entre l’ici et le là-bas a pu être fait par la présentation d’Arlette Maussan de la mine d’uranium en Montagne Bourbonnaise et des combats que mènent le collectif des bois noirs.
Pour lire la présentation du collectif des bois noirs il faut cliquer sur l’icône ci-dessous :
Dans le rôle d’expertise indépendante, la CRIIRAD a joué et joue un rôle important. Le nouvel exécutif régional dirigé par Laurent Wauquiez a décidé de ne plus subventionner la CRIIRAD. L’association fait un appel aux dons. On peut aussi passer par sa boutique en ligne pour la soutenir tout en s’informant.
Interessé-e- pour agir avec le collectif des bois noirs ? Vous pouvez leur envoyer envoyer un courriel.