


Les mines étaient plutôt graves à Vienne pour le rassemblement contre la proposition de loi "Sécurité globale". Près de 150 citoyens étaient réunis pour demander le retrait de la loi à l’appel de toutes les organisations de gauche du secteur : Attac, France insoumise, Parti socialiste, Europe Écologie les Verts, la CFDT, la Ligue des droits de l’homme, les Gilets jaunes… Des citoyens qui disent ne pas vouloir « jeter l’opprobre sur la police » mais refusent que « la France soit le pays des violences policières ». Le texte a été adopté en première lecture à l’Assemblée nationale et voté par la députée de la circonscription Caroline Abadie, dont le nom a été sifflé par les participants. Un habitant de Malissol insiste : « Cela fait des années que les habitants des quartiers dénoncent les violences policières. ça ne date pas d’hier ! Tant mieux si la France commence à ouvrir les yeux. »
Une foule dense s’est réunie à 14h place des Terreaux pour manifester contre la loi de sécurité globale. Le cortège s’est ensuite élancé, un peu après 15h, via le pont Morand, sur les quais de la rive gauche du Rhône. Quelques tensions ont été signalées un peu avant 16h au niveau de la préfecture, dans le 3e arrondissement, lorsque des manifestants ont renversé un silo à verre, puis un peu plus tard au niveau de Guillotière, des tirs de gaz lacrymogènes ont eu lieu.
Voici le texte , clair et très court, signé par de très nombreuses associations dont ATTAC qui exprime notre opposition à ce projet de loi.
Nous nous opposons à la proposition de loi « sécurité globale ». Parmi les nombreuses propositions dangereuses de ce texte, trois articles risquent de limiter la liberté de manifester dans des proportions injustifiables, liberté déjà fortement restreinte sur le terrain et de nouveau remise en cause par le Schéma national du maintien de l’ordre.
L’article 21 concerne les caméras portables qui, selon les rapporteurs du texte, devraient équiper « toutes les patrouilles de police et de gendarmerie […] dès juillet 2021 ». S’il est voté, le texte autorisera donc la transmission des flux vidéo au centre de commandement en temps réel. Cela permettra l’analyse automatisée des images, et notamment la reconnaissance faciale des manifestants et des passants, en lien avec les 8 millions de visages déjà enregistrés par la police dans ses divers fichiers.
Ces nouveaux pouvoirs ne sont justifiés par aucun argument sérieux en matière de protection de la population et ne s’inscrivent aucunement dans une doctrine de gestion pacifiée des foules. L’effet principal sera de faciliter de façon considérable des pratiques constatées depuis plusieurs années en manifestation, visant à harceler des opposants politiques notamment par des placements en « garde à vue préventive », par l’interdiction de rejoindre le cortège ou par des interpellations arbitraires non suivies de poursuites. Ces pratiques illicites seront d’autant plus facilement généralisées que l’identification des militants et des militantes sera automatisée.
L’article 22 autoriserait la surveillance par drones qui, selon le Conseil d’État, est actuellement interdite. Ici encore, la police n’a produit aucun argument démontrant qu’une telle surveillance protégerait la population. Au contraire, nous avons pu constater en manifestation que les drones sont avant tout utilisés pour diriger des stratégies violentes contraires à la liberté de manifester : nassage, gaz et grenades lacrymogènes notamment. Comme pour les caméras mobiles, la reconnaissance faciale permettra ici aussi d’identifier des militantes et militants politiques.
En clair, le déploiement massif des caméras mobiles et des drones, couplés aux caméras fixes déjà existantes, entraînerait une capacité de surveillance généralisée de l’espace public, ne laissant plus aucune place à l’anonymat essentiel au respect du droit à la vie privée et ne pouvant avoir qu’un effet coercitif sur la liberté d’expression et de manifestation.
L’article 24 vise à empêcher la population et les journalistes de diffuser des images du visage ou de tout autre élément d’identification de fonctionnaire de police ou militaire de gendarmerie. Autrement dit, les images des violences commises par les forces de l’ordre ne pourront dés lors plus être diffusées. Le seul effet d’une telle disposition sera d’accroître le sentiment d’impunité des policiers violents et, ainsi, de multiplier les violences commises illégalement contre les manifestantes et manifestants.
Nous appelons les parlementaires à s’opposer à ces trois dispositions qui réduisent la liberté fondamentale de manifester dans le seul but de faire taire la population et de mieux la surveiller.
Signataires
ACAT France
Action Droits des Musulmans
Alternatiba Marseille
Antanak
ANV-COP21 Marseille
Association Dédale
Assodev-Marsnet
ATTAC
Bee-home
Canal-D
CCPA – Collectif Climat Pays d’Aix
CECIL
Cliss 21
CNNR
COLL•E•C – Collectif d’Échanges Citoyens du Pays d’Aix
CREIS-TERMINAL
DONUT Infolab
FAIbreizh
FAImaison
FDN
FFDN
Franciliens.net
GISTI
Globenet
Hoga
Illyse
Indie Hosters
INP-net
L’Auberge des Migrants
La Quadrature du Net
Les-Tilleuls
Ligue des droits de l’Homme
Mailden
Marseille révoltée
Minga
MODE 83
Moutons Numériques
Mouvement Écologiste Indépendant »
Numericatous
Observatoire des Libertés et du Numérique
Parti Pirate
Ploss Auvergne Rhone Alpes
Rap Marseille
ReAct
RESINE média
RevLibre
ritimo
Sherpa
Solidaires Informatiques
Syndicat de la Magistrature
Syndicat des Avocats de France
Toile-Libre
Union syndicale Solidaires
Vélorution Paris-Île-de-France
Mobilisation 28 avril 2020
Le 1er mai, journée internationale des travailleurs/euses approche. Avec le confinement, ce rendez-vous traditionnel de lutte ne pourra pas se dérouler comme habituellement.
Cependant, dans cette période où nous luttons contre l’épidémie, et où des travailleurs/euses, notamment parmi les moins bien reconnu·e·s, sont en première ligne, il est important de nous mobiliser, en faisant preuve d’imagination.
Nous appelons à soutenir les initiatives unitaires partout où elles existent et nous vous proposons des actions simples et réalisables sans mettre en danger nos proches ou vous même.
Un appel et un live commun
Avec 25 organisations qui portent la pétition « Plus jamais ça, signons pour le jour d’après », nous lançons un appel commun à participer aux mobilisations syndicales du premier mai.
La veille, jeudi 30 avril à 18h, nous organiserons une soirée spéciale en direct video avec les responsables des organisations suivantes : Attac, CGT, FSU, Greenpeace, la Confédération Paysanne, les Amis de la Terre, Oxfam, Solidaires. La soirée sera retransmise en direct sur ce lien.
Comment se mobiliser le 1er mai ?
Téléchargez, imprimez et remplissez cette pancarte avec un texte, une image, une photo, un dessin...
Reproduisez-là sur un tissu ou un grand carton ou tout autre support pour l’afficher sur vos portes, fenêtres, balcons grilles... en utilisant #PourLeJourDapres et #PlusQueJamaisLe1erMai .
Prenez-vous en photo seul·e ou en famille avec une ou plusieurs pancartes.
Dans le cadre d’une sortie autorisée :
> Attachez une ou deux pancartes sur vous pour aller acheter le pain, sortir votre chien, faire votre footing...
> Déposez une pancarte à l’entrée de votre village, sur une place publique, un poteau, un axe de passage ou tout autre endroit qui vous semble approprié.
Vous manquez d’inspiration ?
Retrouvez des idées et tutos dans notre kit « Actions en confinement ».
Comment communiquer ?
D’ici au 1er mai, publiez vos photos et vidéos sur les réseaux sociaux en utilisant #PourLeJourDapres et #PlusQueJamaisLe1erMai et la mention @attac_fr .
Si vous n’avez pas de compte sur les réseaux sociaux ou que vous ne souhaitez pas les utiliser, envoyez nous directement vos photos et vidéos ici
Toutes les images et vidéos seront compilées automatiquement sur cette page.
Aidez-nous à faire participer un maximum de monde
Téléchargez et imprimez l’affiche et les explications au format A4 et déposez-en en bas de votre immeuble, devant chez vous, dans les boites aux lettres de votre quartier...
Faites passer le message à votre famille, vos proches ou vos collègues par sms, mail ou messagerie instantanée.
On compte sur vous !
Si vous souhaitez rejoindre le fil info Telegram d’Attac France pour recevoir toute nos informations, notamment pendant la journée du 1er mai, cliquez sur ce lien.
Attac France — 2020 Twitter | Facebook | Viméo
Attac France
21 ter rue Voltaire
75011 PARIS
France
Bonjour à toutes et tous,
Je vous transmets ci-dessous, le mail que vient de me faire parvenir une connaissance qui travaille à EDF-HYDRO.
Pour vous aider à mieux vivre ce confinement totalement inédit, et un peu stressant, il faut bien le reconnaître,
Nicolas Ubelmann, le réalisateur du "documentaire « Barrages – l’eau sous haute tension » et sa compagne et productrice Sophie Mitrani, ainsi qu’Alex Keirle, de Régie SUD ont décidé de vous offrir le visionnage de leur travail en accès libre illimité !
Voici le lien vers leur magnifique travail .
Scientifiques, urgentistes, syndicalistes, chercheurs·ses et représentant·e·s du mouvement social et pour le climat étaient réuni·e·s à quelques pas de l’Élysée pour dénoncer la dissonance entre les discours et les actes de l’exécutif. L’action #DémasquonsMacron souhaitait rapporter, au delà des discours, le « vrai bilan » d’Emmanuel Macron et dénoncer notamment : le non-respect des engagements climatiques de la France, la fragilisation du système social français et le creusement des inégalités, mais aussi la casse des services publics et notamment celle du secteur hospitalier.
Plusieurs personnes ont été arrêtées, dont trois des scientifiques signataires de « L’appel de 1 000 scientifiques : « Face à la crise écologique, la rébellion est nécessaire » » paru dans Le Monde, plusieurs activistes dont Fanny Delahalle, décrocheuse lyonnaise relaxée en première instance puis condamnée et Aurélie Trouvé.
Attac France demande leur libération immédiate.
Source: UL CGT Vénissieux [mailto:Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.]
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Cher-e camarade,
Retraites : J: Un air de printemps qui chante…
Alors que le débat à l’Assemblée Nationale a débuté mardi, mettant en lumière les lacunes de ce projet ne visant qu’à vendre au capital nos retraites, il est primordial de maintenir la pression.
Cette nouvelle manifestation qui a rassemblé près de 8000 personnes ce jour dans les rues de Lyon (soit autant que le dernier rendez-vous) illustre la détermination de la population (+ de 63%) à faire échec à ce recul social sans précédent. À l’arrivée sur la place Bellecour, une minute de silence a été observée en hommage à Élodie, une infirmière tuée pendant son service à l’hôpital de Thouars le 13 février dernier, mais aussi plus généralement pour tous les travailleurs qui perdent leur vie pour la gagner.
La conférence sur le financement des retraites a permis à la CGT de démontrer qu’une autre réforme est possible, avec une plus grande solidarité et une juste redistribution des richesses produites par les travailleurs. (voir les proposition de la Confédération sur https://www.cgt.fr/sites/default/files/2020-02/Financement%20des%20retraites%20propositions%20CGT%2018%2002%202020.pdf)
Ne relâchons pas notre mouvement ; amplifions-le, élargissons-le. Nos adversaires ont perdu la bataille des idées ; maintenant, faisons-les plier !
Les prochains rendez-vous de lutte et de mobilisation se tiendront les jeudis 27 février et 5 mars.
Les modalités précises ne sont pas encore définies par l’intersyndicale. Dès que les détails seront connus, nous vous les communiquerons rapidement. Soyez donc attentifs aux diverses communication à venir, particulièrement par le canal des mails.
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