OGM : Destruction de deux parcelles de maïs transgénique dans le Puy-de-Dôme

lundi 29 août 2005, par Webmestre

Communiqué d’Attac France

Suite à la destruction de deux parcelles de maïs transgénique dans le Puy-de-Dôme samedi 27 août 2005 par un groupe de plus de 400 citoyens, quinze militants interpellés sont actuellement en situation de comparution immédiate.

En donnant son accord pour l’implantation de ces parcelles d’OGM médicamenteux, le gouvernement a balayé d’un revers de main la position des élus du Conseil Régional d’Auvergne, du Conseil Général du Puy-de-Dôme, de plusieurs maires du territoire et d’une majorité écrasante de citoyens qui refusent la dissémination des OGM en plein champ.

En effet, alors qu’il existe des alternatives en milieu confiné pour la production de ces mêmes molécules pharmaceutiques, la société Meristem Therapeutics impose à la population un risque sanitaire et environnemental inacceptable. Cette logique irresponsable a d’ailleurs provoqué en 2002 aux Etats-Unis la contamination par des OGM médicamenteux de 500 000 tonnes de soja destinées à l’alimentation, ce qui a déjà conduit quatre Etats à stopper la production de molécules pharmaceutiques en milieu ouvert.

Attac réaffirme son exigence que la France mette fin à toute dissémination d’OGM dans l’environnement, et demande la libération immédiate des quinze interpellés.

Devant la brutalité de la répression face à une action collective et non-violente, Attac exprime une fois de plus son indignation. Elle soutiendra, comme elle l’a toujours fait par le passé, les inculpés dans les procédures engagées à leur encontre.

Enfin, elle demande à tous les citoyens, et tout particulièrement aux élus, de se mobiliser pour faire reculer le gouvernement, tant sur sa politique de dissémination des OGM au mépris de la démocratie, que sur la répression policière qui l’accompagne.

Poitiers, le 29 août 2005

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