Résultats des élections au Conseil d’administration d’Attac

lundi 11 décembre 2006, par Webmestre

Avec 7593 votants sur 21257 inscrits, le taux de participation atteint le
niveau record de 35,7% pour des élections au Conseil d¹administration de
l¹association.

La liste des 18 fondateurs est élue.

Pour : 3869, contre : 2837, abstention
 : 605, blancs : 211, nuls : 71.
Soit, pour : 57,7 %, contre : 42,3 %.
Ou en tenant compte des abstentions
8,3%, pour : 52,9%, contre : 38,8%.


Liste des membres actifs élus :

1. Aurélie TROUVÉ (4107 voix) (Attac altermondialiste et démocratique)
2. Chloë BENETEAU (4087) (Attac altermondialiste et démocratique)
3. Geneviève AZAM (4039) (Attac altermondialiste et démocratique)
4. Jean-Marie HARRIBEY (4035) (Attac altermondialiste et démocratique)
5. Christelle BAUNEZ (3864) (Attac altermondialiste et démocratique)
6. Bénédicte VEILHAN (3708) (Attac altermondialiste et démocratique)
7. Cécile VERDIN (3661) (Attac altermondialiste et démocratique)
8. Lysiane ROLET (3626) (Attac altermondialiste et démocratique)
9. Frédéric VIALE (3594) (Attac altermondialiste et démocratique)
10. Wilfrid PASQUET (3516) (Attac altermondialiste et démocratique)
11. Claudine BLASCO (3486) (Attac altermondialiste et démocratique)
12. José ETCHEGARAY (3437) (Attac altermondialiste et démocratique)
13. Wilfried MAURIN (3420) (Attac altermondialiste et démocratique)
14. Christiane MARTY (3414) (Attac altermondialiste et démocratique)
15. Raphaël PRADEAU (3350) (Attac altermondialiste et démocratique)
16. Maël THEULIERE (3290) (Attac altermondialiste et démocratique)
17. Geneviève COIFFARD-GROSDOY (3288) (Attac altermondialiste et
démocratique)
18. Hubert GUILLON (3228) (Attac altermondialiste et démocratique)
19. Jean TOSTI (3177) (Attac altermondialiste et démocratique)
20. Aurélien BERNIER (3154) (Avenir d’Attac)
21. Jean-Michel COULOMB (3017) (Attac altermondialiste et démocratique)
22. Bruno CIOFI (2924) (Avenir d’Attac)
23. Laure BENYACOUB (2807) (Avenir d’Attac)
24. Audrey BARRAL (2801) (Avenir d’Attac)

Liste des fondateurs élus :

AC !, AITEC, Artisans du Monde, CGSCOP, Confédération paysanne, Jacques
Cossart, CRID, Droit au Logement, FSU, Bernard Langlois, MNCP, MRAP, Survie,
Syndicat de la Magistrature, Témoignage chrétien, UGICT-CGT, UNEF, Union
syndicale Solidaires.

La Commission électorale, à 0h20 ce 11 décembre, a décidé à l¹unanimité des 11 présents et sans aucune réserve, la proclamation de ces résultats.

Attac France

Montreuil, le 11 décembre 2006

2 Messages

  • Lundi 11 décembre 2006.

    COMMUNIQUÉ DU RÉSEAU AVENIR D’ATTAC

    La tendance gauchiste et communautariste s’installe à la direction d’Attac

    Les résultats de l’élection au Conseil d’administration d’Attac ont été connus dimanche 10 décembre 2006 tard dans la soirée. Ils donnent la victoire à la tendance gauchiste, communautariste et sectaire portée par les directions de certaines organisations fondatrices de l’association.

    Ce sont 7 593 adhérents qui ont participé au vote, soit 1 300 de plus que lors de l’élection de juin 2006. Loin de céder à la démobilisation, ces adhérents, en votant en nombre, ont manifesté leur attachement à Attac au moment où une crise profonde traversait l’association.

    La liste bloquée des fondateurs est élue de justesse. Elle n’obtient en effet que 3 868 voix, soit 52,9 %, alors que les votes contre obtiennent 2 837 voix soit 38,8 % et les abstentions 605 voix, soit 8,3 %. Le rejet constaté depuis 2002 s’amplifie. La liste des fondateurs avait alors obtenu 87% des suffrages, puis 64,3% en juin 2006. Les votes contre (21,1% en juin 2006) progressent donc de 17,7%, avec 1 600 voix supplémentaires. Cette tendance profonde et ce score étriqué devraient conduire les fondateurs à s’interroger sur leur légitimité.

    Pour l’élection de 24 membres actifs au Conseil d’administration, 63 candidats étaient en lice.
    Parmi eux une grande majorité se réclamait de 4 textes d’orientation différents, les autres se présentant individuellement sans référence à un document collectif.

    Si l’on additionne les résultats individuels des candidats qui se référaient à un texte d’orientation, on obtient les résultats suivants :

    La liste « Altermondialiste et démocratique », 76 030 voix (47,9 % des suffrages exprimés), obtient 20 sièges au conseil d’administration (soit 83% des sièges).

    La liste du réseau « Avenir d’Attac », 57 572 voix (36,3 % des suffrages exprimés), obtient 4 sièges (soit 17% des sièges).

    La liste « Pour un projet émancipateur », 9 378 voix (5,9 %), n’obtient aucun siège.

    La liste « Sursaut », 8 502 voix (5,3%), n’obtient aucun siège.

    L’ensemble des candidats individuels, 7 159 voix (4,5%), aucun d’entre eux n’obtenant de siège.

    Ainsi, tout en obtenant 83 % des sièges au CA, la liste gagnante ne représente pas la majorité des votants et ne constitue pas un CA représentatif de la diversité des adhérents. Elle a pourtant bénéficié de la mobilisation massive d’une écrasante majorité des organisations fondatrices d’Attac, en tout premier lieu de celles dont les directions sont porteuses d’une ligne gauchiste, communautariste et sectaire. Ainsi, l’hebdomadaire Politis, qui compte encore bon nombre d’adhérents et de sympathisants d’Attac parmi ses lecteurs, a mené une campagne grossièrement partisane pour la liste « Altermondialiste et démocratique ». Son nouveau directeur n’a pas hésité à occulter ou caricaturer les argumentaires des autres listes, ne donnant la parole qu’aux candidats de cette liste qui avait ses faveurs.

    La liste gagnante a également bénéficié du concours appuyé de l’un des deux co-présidents de la commission d’enquête mise en place à l’initiative de l’ancienne direction, à propos de la fraude électorale intervenue aux élections précédentes.
    Manquant à son devoir de réserve et d’impartialité, il a non seulement appelé à voter pour cette liste, mais a également jeté le discrédit sur la liste du réseau « Avenir d’Attac » en la présentant comme liée aux fraudeurs, sans l’ombre d’une preuve et sans que la justice se soit encore prononcée.

    Les actes déloyaux et les calomnies se sont multipliés. Les candidats du réseau « Avenir d’Attac », pour ne prendre que cet exemple, ont été accusés sans aucun fondement d’avoir détourné le fichier des adhérents pour les besoins de la campagne ;

    Au Conseil d’administration, les 4 élus du réseau Avenir d’Attac se feront les porte-parole des très nombreux adhérents qui ne se sentent pas représentés par la liste gagnante et la direction dont elle se dotera.
    Présents et actifs dans leur association, les membres du réseau « Avenir d’Attac », forts de l’ampleur du soutien qu’ils ont obtenu, appellent les très nombreux adhérents qui en avaient manifesté l’intention à ne pas quitter l’association. Ils continueront à militer pour qu’Attac s’inscrive avec beaucoup plus de détermination dans le combat contre le néolibéralisme. Dans cette perspective, alors même que le rassemblement antilibéral vit une crise grave, comme en témoigne la réunion des collectifs de ce week-end à l’Ile des Vannes, à Saint-Ouen, des initiatives seront rendues publiques dans les prochaines semaines.

    Aurélien Bernier, Michèle Dessenne, Pascale Fourier et Jacques Nikonoff, porte-parole du réseau « Avenir d’Attac ».

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    • Communiqué de l’Union syndicale Solidaires Le 12 décembre 2006 à 09:21

      L’Union syndicale Solidaires se félicite du résultat des élections au Conseil d’administration (CA) d’Attac. Cette élection a été, à double titre, exemplaire. Par la participation des adhérents d’abord : près de 7600 d’entre eux ont participé au vote, soit la participation la plus importante pour une élection au CA de l’association depuis sa naissance. Par son organisation ensuite : après la fraude électorale qui a marqué les élections de juin, il fallait un vote irréprochable.
      Il l’a été. Le CA qui vient d’être élu jouit donc d’une légitimité incontestable.

      Le vote qui vient d’avoir lieu prend, dans ce cadre, une double signification. Il manifeste d’abord la volonté des adhérents d’Attac de laver l’affront de la fraude électorale et d’indiquer clairement qu’Attac ne peut se construire que sur une déontologie des comportements qui soit conforme aux valeurs portées par l’association.
      En élisant nettement la liste présentée par le collège des fondateurs et les candidats de la liste « Attac : altermondialiste et démocratique », ils ont marqué aussi leur volonté qu’Attac continue à être un lieu de rassemblement pour le combat antilibéral, un lieu de construction de convergences qui permette à Attac de se situer au cœur du mouvement altermondialiste.

      Après des mois de crise, il s’agit maintenant de faire repartir réellement Attac avec toutes ses composantes, collège des fondateurs, conseil scientifique, Attac campus, comités locaux. La rédaction du Manifeste a montré que, malgré les affrontements, Attac était réunie sur l’essentiel, c’est-à-dire sur les alternatives à proposer face à la mondialisation libérale. C’est de bon augure pour l’avenir. L’Union syndicale Solidaires, qui, avec deux de ses composantes, le SNUI et SUD-PTT, a participé à la création d’Attac, continuera pour sa part à prendre toute sa place dans la construction et le développement de l’association.

      Le 11 décembre 2006

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