lundi 6 septembre 2010, par
La réforme des retraites présentée au Parlement par le gouvernement serait un recul social sans précédent :
allongement de la durée de cotisation ;
report de l’âge de départ pour tous ;
augmentation du nombre d’années de travail, y compris pour les métiers pénibles ;
aggravation des inégalités hommes-femmes ;
montant des pensions toujours plus faibles.
Le gouvernement use d’un matraquage médiatique et publicitaire pour présenter son projet comme juste, répondant à de prétendus problèmes démographiques, ainsi qu’au souci de maintenir le système par répartition. Pourtant il cache mal sa réalité : soutenir les assurances privées qui se préparent à se jeter sur la manne financière que constituent les cotisations pour l’assurance vieillesse, et faire payer la crise aux salariés.
Le scandale à rebondissements des affaires du couple Woerth et de la richissime Liliane Bettencourt le montre : de l’argent, des richesses, il y en a. Et ils sont l’objet de toutes les attentions du gouvernement.
Pour assurer la retraite à 60 ans pour tous, à 55 ans pour les métiers pénibles, supprimer les inégalités hommes-femmes et assurer vraiment la sauvegarde de notre système de retraite, il n’y a qu’une solution- : prendre sur les profits, assurer un autre partage des richesses.
Seule la mobilisation de toutes et tous pourra imposer ce choix. La mobilisation doit être massive-et déterminée pour faire reculer le gouvernement. Pour cela, la riposte doit être unitaire.
Lundi 20 septembre
Avec- : Clémentine Autain (Fase), Olivier Besancenot (NPA), Martine Billard (Parti de gauche), Caroline De Haas (Osez le féminisme), Anne Feray (FSU), Gérard Filoche (Inspecteur du travail), Patrick Le Hyaric (PCF), Marie-Noëlle Lienemann (PS), Alain Lipietz (Les Verts), Christian Mahieux (Solidaires), Céline Malaisé (Gauche unitaire), Christiane Marty (Attac), Willy Pelletier (Fondation Copernic), Jean-Baptiste Prévost (Unef)