Attac Débats 2005. Capitalisme. Alternative. Attac. par Christian Delarue

lundi 15 août 2005, par Webmestre

Bonjour à tous et toutes

Pour faire mieux connaitre aux camarades rennais et bretons mes positions dans le débat actuel sur l’orientation d’ATTAC, débat qui n’est pas d’une clarté limpide à cause des conflits de personnes, je rassemble ici deux textes complémentaires, l’un sur les analyses globales du développement du capitalisme et les perspectives alternatives et l’autre sur le rôle de la direction d’ATTAC. Ce dernier a été écrit (et mis sur le site d’ATTAC France ) avant le premier . Il répond au plus près à des débats du CA d’ATTAC. Le texte sur les perspectives doit figurer en partie forum en réponse à une contribution d’Henri WEBER.

Précision :
Ces deux textes écrits librement comme membre d’ATTAC participant au CA d’ATTAC France diffèrent de celui écrit à titre de contribution comme membre fondateur du MRAP.

Il n’engage pas non plus le CA d’ATTAC Rennes.

Christian Delarue ATTAC Rennes

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Partie une : Les analyses globales du développement du capitalisme et les perspectives alternatives.

Repérer le ou les moments d’un possible changement dans le développement du capitalisme n’est pas sans intérêt pour provoquer une ou des ruptures . La contribution de Jacques (1) me sert de prétexte pour avancer quelques positions personnelles.

I - « Lever les yeux du guidon » : observer les temps longs et les grands espaces.

La question est vaste...

En matière de changement il importe d’avoir une conception ouverte de l’histoire du capitalisme. Trotski à la différence de Plékhanov avait, si j’en juge au passage qui suit extrait de Bilan et perspective, une telle conception : "Imaginer que la dictature du prolétariat dépende en quelque sorte automatiquement du développement et des ressources techniques d’un pays, c’est tirer une conclusion fausse d’un matérialisme "économique" simplifié jusqu’à l’absurde."

Les périodisations courtes ou longues apportent un éclairage intéressant notamment pour les retournements et les crises mais l’essentiel demeure l’analyse de l’ensemble de la situation tant au niveau mondial que national/continental et ici, en local, l’analyse du rapport de force est déterminant, notamment quand "ceux d’en haut" connaissent une crise de légitimité et que "ceux d’en bas" se mobilisent .

...et relève du Conseil scientifique.

Observer les temps longs et les grands espaces afin d’enrichir le débat de ceux qui ont « les mains dans le cambouis » me semble être le rôle du Conseil scientifique. Cela participe ou participerait aussi de l’infléchissement de la crise de perspectives. Je ne théorise pas là un strict partage des tâches mais je remarque quand même l’existence et l’utilité de ce partage car le quotidien est, par obligation, plus le fait d’analyses tactiques ou en tout cas circonscrites aux urgences de l’heure que d’analyses globales et stratégiques. Pour relativiser mon propos j’observe aussi qu’il arrive que les questions de l’heure enclenchent des débats à fort contenu qui se pose "en grand" dans la société (quel retraite ? quelle sécurité sociale ? quelle europe ? et plus loin dans le passé : quelle temps de travail ?) . Ce partage doit donc être souple pour favoriser les liens entre le CS et le reste du mouvement . Le CS fait ou doit faire un travail que les militants constamment dans le feu de l’action n’ont pas toujours le temps de prendre en charge, du moins d’une façon rigoureusement argumentée .

II - Crise des perspectives : le mouvement n’est-il pas rien sans le but ?

A - Toute mobilisation ne va pas jusqu’au bout...

C’est le moins que l’on puisse constater : toute mobilisation sociale ne porte pas le prolétariat - c’est à dire les travailleurs-salariés (pas que les ouvriers stricto sensu) - comme candidat effectif pour le pouvoir et pour le socialisme . Position qui suppose que l’exploitation du travail est consubstantiel au capitalisme et que pour l’abolir il faut en sortir et aller vers le socialisme, un vrai écosocialisme non sa caricature stalinienne.

Mais la prise en considération du but au singulier qui fait tant défaut au mouvement social aujourd’hui si ce n’est sous la formule « pour un autre monde possible » ne signifie pas mépris à priori pour les conquêtes partielles, les luttes catégorielles menées par les syndicats (cf. la « double besogne » de la charte d’Amiens) . Simplement les conquêtes partielles ne peuvent suffire (cf. certaines positions syndicales se limitant à ses dernières et attribuant éventuellement « aux politiques » le soin de la conquête du pouvoir pour « autre chose »).

La prise en considération du but - l’écosocialisme démocratique que nous voulons - ne signifie pas non plus, bien au contraire, mépris des autres luttes celles menées hors du travail : luttes écologiques en défense de la planète ou luttes sociales (ex antiracistes ou antisexistes) menées par des associations . Simplement elles peuvent aussi vouloir sauver la planète ? avec le capital et les FMN ! Tout ce qui bouge en vert n’est pas rouge !

B - Pourtant le « pour » survient avec le « contre » !

On me dira : les mobilisation sociales se font d’abord contre . Certes . Du coup certaines analyses commencent par étudier « l’ attaque » . Celle du MEDEF, du gouvernement, de la municipalité etc.. puis vient l’analyse des acteurs sociaux de la réponse. Ce type d’analyse m’apparaît non pas fausse mais insuffisante : c’est faire comme si la lutte des classes était intrinsèquement défensive et non porteuse d’un projet . En fait c’est aussi le contenu de l’attaque qui prends signification, en dehors du fait de connaître qui la porte et qui la reçoit. L’attaque ne porte d’ailleurs pas toujours directement contre soi, contre son groupe social mais contre la conception que l’on se forme de son pays, de la solidarité de classe (accueil des immigrés par exemple) de l’avenir de l’humanité (destruction de la nature) . Pour la défense de la nature le fait d’être salarié et syndiqué n’est pas en soi et à priori un gage d’un projet d’une autre société plus respectueuse des écosystèmes.
La critique du contenu d’une réforme faite par le mouvement social porte aussi en son sein au cours d’une lutte et ce assez rapidement une alternative, qui d’implicite (il faut « autre chose ») ou d’indiquée de façon générale (un autre monde est nécessaire et possible) devient plus précise (un programme transitoire de revendications sociales qui dessine en pointillé l’écosocialisme que nous voulons). C’est aux diverses organisations de mettre en débat le contenu de cet autre monde construit sur la contestation de celui-ci. Or depuis la théorisation de « la fin de l’histoire » nous sommes dans une crise de perspective atténuée fortement cependant par l’émergence du mouvement anti/altermondialiste.

C - La stratégie des forces organisées : freiner ou pousser ?

En période d’aiguisement des luttes sociales, des affrontements de classes, des forces sociales organisées oeuvrent au maintien du mode de production capitaliste et à l’accompagnement social du système. Je pense ici à la CFDT et au PS (même si à l’intérieur des fractions militent pour la transformation sociale) . Des tensions apparaissent dans d’autres organisations tels la CGT ou le PC. Ici ATTAC, organisation de masse a un rôle incertain, non défini d’avance, disons potentiellement conservateur et tout autant potentiellement révolutionnaire. Tout dépend des alliances créées, disons entre front populaire trop large et front unique ouvrier trop strict. Tout dépend in fine du contenu revendicatif porté par les collectifs formés contre telle ou telle réforme (retraite, santé, référendum européen).
J’ai développé ailleurs qu’ATTAC n’est pas comme les syndicats une organisation expressément créée pour la défense de la classe salariale ni un parti politique créé pour la promotion historique de cette classe mais qu’il ne s’oppose pas à eux car il fédère les différents intérêts du peuple dont le salariat fait parti sous une très forte composante.

III - Quels sont ceux "qui bougent" ? quel front ?

« Ceux d’en haut » bougent-ils ?

Les dirigeants politiques (les gouvernement et la haute administration comme couche sociale d’appui) ou les dirigeants économique (propriétaires des moyens de production, les CA des sociétés commerciales) ou les grands appareils d’influence idéologique au service de la bourgeoisie (dans les médias, dans les entreprises, dans les appareils d’Etat) ne « bougent » pas, ne manifestent pas mais décident néanmoins de réformes qui agressent les peuples et la nature . Ils maintiennent par alliance et pantouflage un ordre inégalitaire fait d’oppression, de domination et d’exploitation . Ces trois formes particulières de sujétion dessinent des fractions de peuple.

Domination /exploitation et Peuple/ prolétariat

D’une part, "ceux-d’en bas" ne se résume pas au salariat mais rassemble les forces sociales dominées (paysans, artisans, autre petite-bourgeoisie...) par le capitalisme en plus du salariat directement exploité ; « ceux d’en bas » constitue ce que l’on appelle le peuple, les masses populaires, la "multitude" selon les théories sociales diverses .

Faire ainsi place au peuple dans l’analyse n’exclue donc pas celle du salariat . Ne pas faire place au salariat c’est s’apprêter à former un front populaire inconsistant et incapable de convaincre les couches salariées les plus exploitées et celles exclues du travail. C’est tout le mérite d’AC ! d’avoir su lier organiquement salariés et chômeurs pour revendiquer une loi-cadre des 35 h en 1993/94. Des syndicalistes de divers syndicats et issus de la revue « Collectif » y était fortement présents afin que les revendications des chômeurs ne se retournent pas contre les salariés mais contre le capital.

Ne considérer que le salariat comme force sociale dynamique de transformation sans les paysans et artisans dominés revient par ce solo non seulement à ne pas assurer la victoire d’étape en vue de la transformation sociale mais un possible retour des monstres bruns. Certaines conceptions "ouvriéristes" du front unique ouvrier - celles qui ne prennent en considération que « la classe » des ouvriers de l’industrie - sont de ce point de vue porteuse d’une dramatique impasse .

D’autre part, dans le capitalisme actuel peut-on toujours considéré l’encadrement supérieur comme couche salariale exploitée ? Le montant exorbitant de leur salaire ne vient-il pas annuler l’extorsion de la plus-value ? Par ailleurs ne sont-ils pas une couche sociale d’appui du capital, celle qui met en oeuvre les mesures qui renforcent l’exploitation des salariés tant dans le privé que dans le public.

Partie Deux : Le rôle de la direction d’attac et la prise en compte de besoins divers mais interdépendants

Le rôle de la direction d’ATTAC consiste en premier lieu à veiller à conforter son caractère "de masse", donc à veiller qu’elle ne soit pas embrigadée à des fins de politiques partisanes par trop exclusives. Cela ne signifie ni prises de position floues bien au contraire, ni absence d’alliance mais vigilance sur ces dernières notamment pour préserver le caractère pluriel d’ATTAC. A ce propos j’en viens au second rôle de la direction d’ATTAC qui est d’assurer la représentation des divers intérêts en présence. Cette exigence est plus forte encore aujourd’hui avec son champ d’action plus étendu, avec la mise en oeuvre de la "nouvelle dynamique d’ATTAC".
La représentation des divers intérêts me semble se fonder sur l’interdépendance des besoins des organisations en présence.
ATTAC a besoin des syndicats de salariés ; les syndicats de salariés ont besoin d’ATTAC . Les syndicats de paysans et les associations comme AC !, le DAL ou comme le MRAP ont besoin de la convergence des luttes altermondialistes. La "théorie" d’ATTAC comme sa pratique organisationnelle doit permettre la satisfaction de l’ensemble de ces besoins. Mais la théorie ne se modifie en principe pas au gré des besoins tactiques... L’histoire matérialiste du mouvement ouvrier me donnerait tort ici !

I - Les syndicats de salariés ont besoin d’ATTAC

Ils éprouvent ce besoins pour plusieurs raisons : la première raison (A) peut paraître annexe à certains mais pas la seconde(B).

A - La porosité des frontières du travail

L’entreprise n’est pas le lieu unique de toutes les dominations et oppressions même si dans les pays se flattant de démocratie le régime autocratique et autoritaire prévaut largement dans l’entreprise. Plus généralement l’entreprise (ou l’Administration publique) n’étant pas un espace clôt , il y a tout lieu de penser que l’interdépendance travail/hors travail intéresse le syndicalisme. Bien des questions cruciales pour l’avenir de l’humanité se posent hors de l’entreprise qui intéresse ou devrait intéresser les syndicats . Il y a là matière à débat sur l’articulation non contradictoire de ces prises en compte. En effet, les syndicats ne doivent pas abandonner leur tâches premières, celles qui leur reviennent "naturellement" au détriment de tâches "citoyennes" assumables par d’autres. Il s’agit bien d’articuler des préoccupations citoyennes sur des préoccupations salariales et ce en tant que syndicat. ATTAC peut y aider.

B - La compréhension d’un monde complexe

Surtout les syndicats semblent avoir plus besoin que jadis d’une analyse "à plusieurs voix" de la situation , notamment une analyse qui mette en exergue l’existence des forces altermondialistes notamment en Europe . La CES ne peut plus guère exercer ce rôle . Ils ont trop souvent "le nez dans le guidon", trop pris par la nécessaire défense quotidienne des intérêts matériels et moraux des syndiqués, ceux de leur entreprise ou administration ou ceux de leur union syndicale territoriale. Lorsqu’ils entrent en lutte ils ont du mal à faire converger leur mobilisations parfois même au sein d’une même fédération ou confédération.
Si les syndicats de salariés ont besoin d’ATTAC, ATTAC ne peut durablement vivre sans lien fort avec les syndicats, avec ce qu’ils représentent au-delà de leur discours sur leur fonction.

II - ATTAC a besoin des syndicats de salariés

A - Au travers des syndicats, c’est la pleine prise en compte des besoins des travailleurs salariés qui peut s’exercer.

ATTAC a besoin de cette présence active et déterminée pour ne pas perdre de vue la dure existence des rapports sociaux d’exploitation dans l’entreprise, d’autant que les pratiques de ce lieu de ponction de la plus-value sont désormais copiées et mise en oeuvre au sein des administrations d’Etat, là ou les rapports sociaux se concevaient comme étant moins durs, notamment à cause d’une forte présence syndicale et d’un statut protecteur.
ATTAC produit, via son CS, des analyses de la mondialisation du capital, des analyses du néolibéralisme, etc. qui peinent à se traduire dans l’entreprise ou les administrations. Les syndicats ne voient l’utilité de se joindre à ATTAC que lorsque ce dernier produit dans l’action des revendications qui entrent en convergence avec le monde du travail. Mais en général les analyses d’ATTAC(1) tendent à relativiser la situation du salariat par rapport aux classes sociales non salariés aisées mais néanmoins victimes de l’OMC et de la globalisation financière. Ce n’est pas un reproche absolu car l’inconvénient "théorique" peut être "compensé" par la présence syndicale.

B - Cette présence modifie la nature d’ATTAC

La présence des syndicats assurent à ATTAC - "orga de masse"- un ancrage "de classe". Sans eux ATTAC serait par trop "multiclassiste" en plus de n’être pas, pour certains, "de gauche" . Il est vrai que certains syndicats comme la CFDT se positionne plus comme "syndicat systémique ou mixte" c’est à dire à la fois de défense des salariés et de défense de l’entreprise mais dans le cadre du "système entreprise". Je laisse cela de côté.

III - ATTAC et les autres couches sociales percutées par la globalisation financière.

La théorie débouche sur des stratégies articulées autours de notions clés qui déplace les enjeux de pouvoirs et d’émancipation.

A - "Le peuple" comme effet de la théorie et comme compromis d’intérêts au sein d’ATTAC.

Ce refus plus ou moins prégnant de la "préférence salariale " dans la théorie critique du néolibéralisme de la place économico-sociale particulière des travailleurs salariés (employés ou en réserve- au chômage) peut amener certains auteurs à des solutions politiques "d’unité populaire large" qui évoque assez l’ancienne stratégie "d’union antimonopoliste" qui découlait de la théorie du capitalisme monopoliste d’Etat. (cf hors txt)
Le débat sur le NON, issu de positionnements théoriques notamment d’une compréhension de la finance mondialisée, a réactivé des débats sur nation/peuple/salarié. La notion de peuple, plus concrète que celle de Nation a permis un compromis écartant la confusion d’intérêts avec la bourgeoisie nationale au profit d’une alliance salariés-paysans-artisans. Je résume.

B - La relativisation de la place économico-sociale particulière des travaileurs salariés bénéficie aux autres couches sociales.

Le peuple définit comme "ceux qui ne décident pas" (Patrick TORT) s’avère être une "notion d’accueil" (de gauche ?) pour les couches sociales diverses présentes au sein d’ATTAC : paysans antiproductivistes, artisans du commerce équitable... et salariés [eux-mêmes divisés entre salariés exploités et salariés supérieurs (sup relais du capitlal ou sup intermédiaires = mi dominant/mi exploité selon les analyses)].
Là encore si la critique théorique est faisable (cf hors txt cidessous), le résultat pratique peut être positif comme "théorie d’accueil" exigeant dans la pratique une présence réellement plurielle notamment des asso de chômeurs et des syndicats tant de salariés que de paysans. Les principales composantes du peuple. Mais n’oublions pas ceux qui cumulent les divers handicaps sociaux : être femme, au chômage et immigrée par exemple.
L’inconvénient de la relativisation de la situation du salariat par rapport aux classes sociales non salariés a donc son avantage pour certains : il permet aux syndicats de paysans de se retrouver dans les positions d’ATTAC. Les chômeurs semblent eux se faire mieux entendre au sein d’attac plus par l’effet de la théorie critique du néolibéralisme y compris du socialibéralisme que par la présence d’orga fondatrice. A approfondire et éventuellement contredire.

Christian Delarue Rennes

Hors texte : S’agissant de la théorie je lis ou entends que le capital financier joue parfois dans certaines analyses le même rôle que jadis la théorie dite de la suraccumulation et de la dévalorisation du capital dans la théorie du capitalisme monopoliste d’Etat (Boccara) . Il masque les rapports sociaux capital/travail et l’exploitation du travail (salarié) .
La ressemblance ne va pas plus loin et prêterait à confusion facheuse.
Je l’évoque car tout comme l’exploitation ne concernait pas que les grands monopoles mais aussi les PME il n’y a pas aujourd’hui que le capital financier a nuire au salariat.
Les trois formes du capital continuent d’agir et de produire des inégalités, de la domination.

Comme le rappel ATTAC Fribourg (in "la mondialisation de l’économie capitaliste"), le capital se diffuse sous trois formes qui sont, dans l’ordre d’apparition historique :

1- l’internationalisation du commerce : on échange des marchandises dont la production reste nationale, c’est-à-dire continue à être réalisée dans le pays exportateur. Le simple échange de marchandise laisse à l’Etat national une large marge pour orienter l’économie .

2 - l’internationalisation de la production : le processus de production - et non plus son produit - franchit les frontières des pays jadis exportateurs de marchandises. Ce déplacement coincide globalement avec "l’investissement direct à l’étranger".

3 - l’internationalisation du capital financier : la spéculation sur les actions et obligations a pris une dimension globale, planétaire. Le rôle des grandes banques est central mais les FMN ont participé à cette globalisation de la finance. Le FMI et la BM ont encouragé ce processus notamment par la promotion de la capitalisation des retraites.

(1) Attac Fance Forun

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