Le logement au coeur de multiples enjeux sociaux et environnementaux. par Christian Delarue.

dimanche 18 septembre 2005, par Webmestre

La question sociale et environnementale place de plus en plus le logement comme problème ou comme contrainte . Il convient de combiner de façon variable suivant les situations familiales et sociales plusieurs paramètres : la proximité du travail, un logement suffisant, agréable et économe en énergie, la présence de possibilité de transport, d’accés aux commerces et aux services publics... et bien évidemment le cout des loyers d’un appartement ou de l’achat d’une maison car le logement n’est pas gratuit . L’actualité des mobilisations sociales de 2005 a montré l’écart dramatique entre le nécessaire, les besoins les plus élémentaires même et la situation .

LA SITUATION


LA DETERIORATION

L’actualité de cet été 2005 fournie un éclairage sordide sur la situation contradictoire du logement en France : Déterioration des logements, expulsion des locataires, logements à louer ou à vendre qui restent vides car trop chers, entassement des familles dans des appartements trop petits, etc... sans parler des considérations du développement durable qui restent hors d’accés pour la majorité.

UNE POLITIQUE DU LOGEMENT-MARCHANDISE SOURCE DE PROFIT

Cette situation met en accusation les politiques libérales mises en oeuvre depuis 20 ans.
Derrière les nuances et leur complexités, ces politiques font d’abord et avant tout du logement une marchandise, ce qui signifie que le logement est beaucoup plus une valeur d’échange qu’une valeur d’usage. Dés lors, la satisfaction des besoins d’une grande partie de la population est secondaire voire totalement ignorée car elle ne constitue pas une demande solvable pour le marché.

En effet il apparait de plus en plus clairement que le logement sert principalement à dégager des profits importants pour le capital du secteur et ce sous ses trois formes

- 1 financière (la spéculation est forte dans le secteur),

- 2 productive (surproduction de résidences de luxe, avec pénurie totale de construction de logements de qualité à prix modérés face à des besoins croissants non exprimés explicitement dans une "demande" solvable, appropriation publique en crise, etc.) et
- 3 marchande (des professions intermédiaires et parasites font des profits faramineux tant sur la vente que sur la location de logement dans un secteur ou les rapports sociaux propriétaires/locataires sont peu régulés).


NOS EXIGENCES

LE LOGEMENT EST UN DROIT QUI NECESSITE UNE AUTRE POLITIQUE

Si le logement est un besoin humain essentiel il est alors un droit fondamental qu’il convient de dégager de l’emprise des politiques libérales en cours.

Les premières mesures d’urgence

- 1 arret des explusions locatives et

- 2 blocages des loyers - doivent déboucher sur une autre politique du logement.

Une politique alternative se fonde sur

- 3 sur la reconnaissance constitutionnelle du droit au logement pour tous ,

- 4 la création d’un grand service public national du logement.

- 5 la construction de logements sociaux doit s’adjoindre

- 6 une nouvelle politique d’aide à l’acquisition d’appartements et de maisons pour les familles modestes ainsi qu’une nouvelle

- 7 régulation juridico-politique des rapports sociaux locatifs plus protectrice des locataires (par reprise et amélioration de la loi Quillot de juin 1982)

- 8 la prise en compte des considérations d’économie de ressources en énergie tant en interne (le logement) qu’en externe (les trajets).

Christian Delarue

1 Message

  • nnementa Le 27 mai 2009 à 17:01, par beauboucher

    quand est il de la loi qui devait etre voter le mardi 26 mai contre l’expulsion des locataires même en cas d’impayer sans que ceux-ci ne sois reloger je vous remerci à l’avance de votre reponse .

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