La spéculation du photovoltaïque contre l’agriculture

, par Admin

116 hectares de terrains agricoles cultivés et irriguables sont promis à la destruction par l’installation d’une méga-usine photovoltaique.

Coslédaà-Lube-Boast dans l’oeil du cyclone financier et de la fièvre du photovoltaïsme...

A Coslédaà-Lube-Boast, les conditions financières offertes aux agriculteurs, dont on sait la difficulté de survie à cause des politiques agricoles et des accords de libre-échange, sont telles qu’ils sont prêts à louer leurs terrains sur le long-terme plutôt que de continuer à produire ce qui serait pourtant nécessaire à notre alimentation, dans une optique de souverainenté.
Par ailleurs, il semble qu’aucune étude d’impact sérieuse n’ait été diligentée, que ce soit sur l’activité agricole et sociale de la commune ou de la collectvité de communes, ni sur l’environnement, l’eau ou la biomasse sauvage.

En outre, les décisions récentes prises conjointement par la mairie et la préfecture ne semblent pas avoir respecté les procédures d’information et de consultation de la population.

La loi d’accélération de la production d’énergies renouvelables de mars 2023, en réduisant les possiblités de contrôle citoyen et l’analyse de l’impact social, écologique et économique, favorise de ce qui ressemble à une spéculation sur les terres agricoles qui peut se faire contre les populations locales, l’environnement et la souveraineté alimentaire.

Combien de communes, de collectivités isolées courent aujourd’hui le risque de voir se développer sans concertation, sans planification sociale et écologique ces chantiers prédateurs de notre agriculture ? (pau@attac.fr)

Attac Béarn soutien la démarche du collactif CLB qui vient de se créer pour s’opposer à une spoliation non consentie par la population locale et ignorée de la collectivité régionale.


>> Lire l’alerte du collectif CLB : Notre village n’est pas une usine <<

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