L’UE va assouplir ses restrictions sur l’importation des produits alimentaires de Fukushima.

Publié le 12 janvier 2016
Traduction d’un article du Japan Times du 9 janvier 2016

Kyodo

Le ministre japonais de l’agriculture a annoncé que l’Union Européenne va commencer samedi à assouplir les restrictions imposées aux importations de produits alimentaires japonais à cause du désastre nucléaire de Fukushima ; y compris les légumes et la viande produits dans cette préfecture.

Tsuyoshi Takagi, ministre du cabinet en charge de la reconstruction concernant le tremblement de terre, le tsunami et la crise nucléaire de Mars 2011, a salué la décision de l’Union Européenne. Jusqu’à présent, tous les produits alimentaires en provenance de Fukushima, à l’exception des boissons alcoolisées devaient être expédiées accompagnées d’un certificat de test de radioactivité.

Selon le ministre de l’agriculture, cette exigence sera supprimée pour les légumes et les fruits, car leur niveau de radiations en 2013 et 2014 n’a jamais dépassé le niveau autorisé ; à l’exception des kakis, des produits de l’élevage, du thé et des soba [Les soba sont un mets japonais fait de farine de sarrasin. Avec les udon et les rāmen, ce sont les pâtes les plus consommées au Japon.].

D’autres aliments originaires de la préfecture, comme le riz, les champignons, le soja et certains produits de la pêche -sauf les pétoncles, les algues et les poissons vivants- resteront soumis à l’obligation des tests de radioactivité.

Les limites autorisées sont fixées à 100 Becquerels par Kg pour les légumes et les fruits, 50 Bq/kg pour les boissons lactées, les aliments pour enfants, et 10 Bq/kg pour l’eau potable, conformément aux normes japonaises.

Cette évolution de l’UE est conforme à l’annonce faite en Novembre dernier par le ministre japonais de l’agriculture, des forêts et de la pêche, que l’union assouplira ses restrictions après approbation de la commission européenne.

Cette décision arrive également alors que l’Union Européenne et le Japon sont en cours de négociations pour un accord de libre échange. Au cours de ces négociations, Tokyo recherche l’élimination des droits de douane sur les véhicules japonais alors que Bruxelles cherche à augmenter ses exportations par la réduction des droits sur le porc, le fromage, le vin et autres produits agricoles.


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