La jeunesse mobilisée pour la justice sociale et climatique

vendredi 22 février 2019, par Attac France


Cette mobilisation répond à l’appel international lancé autour du mot d’ordre #FridaysForFuture et #YouthStrike4Climate à l’initiative de la militante suédoise Greta Thunberg, venue à Paris pour l’occasion.

Pour Raphaël Pradeau, porte-parole d’Attac :
« les jeunes ont sans doute compris une chose que la plupart de leurs aîné·e·s refusent d’admettre : il nous faut bousculer les dirigeants politiques et économiques pour les obliger à prendre des mesures qui transforment en profondeur notre insoutenable système économique, sans quoi l’urgence climatique et sociale sera toujours reléguée au second plan. »

Attac soutient et appelle à amplifier les initiatives qui seront organisées chaque vendredi jusqu’aux journées de mobilisation des 15 et 16 mars. Déjà, vendredi 15 février, des centaines de jeunes s’étaient rassemblés devant le Ministère de la Transition écologique pour dénoncer l’irresponsabilité et l’inaction d’Emmanuel Macron et du gouvernement. Le 22 février matin, des lycéen·ne·s et étudiant·e·s ont bloqué l’entrée de la Caisse des dépôts et Consignations pour exiger que l’épargne des français ne finance plus les énergies fossiles (1).

« Non, Monsieur François de Rugy, tant que vous construirez de nouvelles autoroutes, délivrerez des permis de forage à Total, signerez des accords de commerce qui ne sont pas climato-compatibles (CETA, JEFTA, etc), refuserez de faire immédiatement cesser tout financement public aux énergies fossiles, tout en réduisant l’ambition climatique du pays, nous ne marcherons pas main dans la main avec votre gouvernement qui refuse de placer l’urgence climatique et sociale en haut des priorités politiques du pays », affirme Maxime Combes, porte-parole d’Attac sur les enjeux climatiques.

Pour Aurélie Trouvé, porte-parole d’Attac  :
« l’inefficacité de la politique des petits pas d’Emmanuel Macron est évidente, surtout quand elle passe par une fiscalité injuste socialement et qui épargne les plus riches et les plus gros pollueurs. Nous appelons à faire converger les mobilisations pour la justice sociale, fiscale et climatique car fin du monde et la fin du mois font partie du même combat (2). Le capitalisme financier se nourrit à la fois des inégalités sociales et de la destruction de la nature. C’est contre ce même système que nous nous battons. »