Podemos, un nouveau parti espagnol de gauche ou mirage médiatique

Le nom de Podemos (“nous pouvons” en espagnol) n’est pas sans rappeler le mot d’ordre de la campagne de Barack Obama : “Yes, we can”. Et justement ce parti espagnol de la gauche radicale, fondé en janvier dernier, a pu le faire : créer la surprise lors des élections européennes de mai :http://fr.euronews.com/2014/05/26/le-bipartisme-espagnol-ebranle/ en s’adjugeant près de 8 % des voix en Espagne et cinq sièges au Parlement européen.

Le visage de Podemos, c’est Pablo Iglesias. Figure de proue de la dernière campagne gauchiste et non-conventionnelle, le jeune homme de 35 ans a un look qui dénote dans les couloirs de l’institution. “Pour notre groupe,” lance-t-il, “il est fondamental d’obtenir que quelqu’un de la gauche radicale et plus précisément du parti grec Syriza devienne l’un des vice-présidents du Parlement européen pour apporter la preuve que quelque chose est en train de changer en Europe. Tôt ou tard, nous les Européens du sud, on va montrer,” poursuit-il, “qu’on peut faire les choses différemment, qu’on ne veut pas être des colonies ni de l’Allemagne, ni de la troïka, on refuse que des pouvoirs financiers que personne n’a élus décident du sort de nos concitoyens,” dit-il.

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