TAFTA : l’hypocrisie et la versatilité gouvernementales atteignent leur paroxysme

lundi 25 avril 2016, par Collectif Stop TAFTA

La 13e session des négociations sur le TAFTA s’ouvre à New York alors que les parties refusent de s’accorder sur de nombreux enjeux. L’opacité bat son plein, dans l’espoir improbable de parvenir à un accord avant la fin de l’année. Le gouvernement français tire son épingle du jeu pour rassurer les grands groupes et au passage duper la société civile quant à « ses bonnes intentions ».

Les négociations sur le traité transatlantique UE-États-Unis entament leur 13e cycle ce lundi 25 avril à New York, alors que les négociateurs étatsuniens et européens peinent à s’entendre sur de nombreux sujets clés de la négociation [1]. Mais négociateurs et représentants politiques ne cessent de nourrir l’illusion qu’un accord est possible avant la fin du mandat du Président Obama.

Le Président Hollande, son Premier Ministre ainsi que M. Fekl menacent, encore une fois, de quitter la table des négociations. Le projet d’accord serait pour l’exécutif français dénué de « réciprocité », c’est-à-dire que les intérêts des multinationales s’appuyant sur le gouvernement français ne sont à l’heure actuelle pas garantis. Ces « menaces » de retrait, supposément fermes, ont déjà été brandies antérieurement, sans qu’elles se concrétisent.

« À la suite de près de trois années de négociations, il est temps pour l’exécutif de reconnaître que le TAFTA ne sera jamais bénéfique pour l’économie française et demeure une véritable menace pour la démocratie, nos standard sociaux et environnementaux » affirme Johan Tyszler, animateur du Collectif Stop TAFTA.


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